mercredi 23 avril 2025

Ludwig van Beethoven Symphonie n°8 en fa majeur, opus 93

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La « Petite Symphonie »
En octobre 1812, Beethoven avait achevé la composition de sa Huitième symphonie. L’éclat lyrique de l’opus est peut-être à inscrire dans l’épisode bienheureux qui le voit apprécier un séjour dans la ville d’eaux de Teplitz, en Bohême. Le compositeur succombe aux charmes de la chanteuse Amélie Sebald, au caractère enjoué. La création a lieu le 27 février 1814 : l’accueil fut d’autant plus mitigé que Beethoven sembla la minorer lui-même en l’appelant la « petite symphonie », par rapport à la grande exaltation que forme son aînée, la dyonisiaque Septième.

Les quatre mouvements
1. Allegro vivace e con brio : le massif orchestral se développe reprenant de la symphonie précédente, la Septième, le sentiment de grandeur et d’exaltation héroïque.
2. Allegretto scherzando : sur une mécanique rythmique d’une précision d’horloger, Beethoven défile ses motifs chantants à l’esprit sautillant et élégant qui synthétisent le caractère d’un pur « divertissement ».
3. Tempo di minuetto : l’esprit du menuet renvoie aux classiques, Mozart et Haydn.
4. Allegro vivace : en forme de rondo, sa durée est plus longue que chacun des trois mouvements précédents. Retour à l’énergie vitale et à l’exaltation « ivre », dans l’esprit de la Septième.

Durée indicative :
moins de trente minutes.

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