jeudi 24 avril 2025

Les Folies Françoises. Patrick Cohën-AkenineDu 19 juin au 29 septembre 2007

A lire aussi

Les Folies Françoises

Le Treizième Ordre de François Couperin (1722) lui a donné son nom. Le compositeur français incarne au XVIII ème siècle cet esprit de culture et de générosité, d’ouverture et de curiosité qui sont les qualités de la formation fondée en 2000, Les Folies Françoises, autour de son premier violon et directeur musical, Patrick Cohën-Akenine. Le violoniste qui a pu travailler avec quelques unes des meilleures formations chambristes (Quatuors Amadeus, Alban Berg, Cleveland, Fine Arts, Guarneri…), s’est perfectionné en violon baroque auprès de Patrick Bismuth au Cnsm de Paris d’où il sort avec un Premier Prix en 1996. L’instrumentiste fonde dans le même temps une classe de violon baroque au Conservatoire Charles Munch de Paris. Premier violon pour les Arts Florissants (entre autres, au moment des représentations d’Hercules de Haendel au Festival d’Aix en Provence, en juillet 2004), au sein des Talens Lyriques, d’Il Seminario Musicale, du Ricercar Consort, pour Le Poème harmonique et Le Concert Spirituel (de 1994 à 2002), Patrick Cohën-Akenine a même initié en 2003, les instrumentistes de l’Orchestre des Pays de Savoie au style baroque.
A mi chemin entre formation de chambre et orchestre, les Folies Françoises veillent à la précision et la transparence, la vitalité et les nuances de chaque lecture. Les instrumentistes explorent les vastes champs musicaux des XVII et XVIII ème siècle, traversant les nations européennes, de l’Italie, à la France, et aux pays germaniques. Partenaires des sopranos Natalie Dessay et de Patricia Petibon, Les Folies Françoises ont joué (et enregistré) Bernier (Les Nuits de Sceaux), Leclair et Mozart, Bocherini (Stabat Mater) et Bach (Cantates: prochain disque annoncé chez Cyprès).

Agenda

Pendant l’été et jusqu’à l’automne 2007, Les Folies Françoises battent le pavé et les chemins de traverse, aux quatre coins de l’Hexagone, porteurs de différents programmes dédiés à Buxtehude (dont 2007 marque le tricentenaire de la mort) et Jean-Sébastien Bach (Cantates pour alto obligé, avec le contre-ténor français, Christophe Dumaux, né en 1979), mais aussi au mythe d’Orphée et aux musiciens de Louis XVI (Dauvergne, Saint-Georges… c’est aussi un concert qui dévoile quelques joyaux de la romance française, propre aux années qui précèdent la Révolution et dans laquelle certains reconnaissent l’ancêtre de la mélodie, bientôt florissante avec Hector Berlioz). Le mentor et l’inspirateur des Folies Françoises, François Couperin, n’est pas oublié grâce à un concert « royal » au Château de Versailles, le 22 septembre 2007

«

La Rencontre de Lübeck
», Jean-Sébastien Bach
28 juin 2007, Les Musiques de Beauregard
6 juillet 2007, Festival baroque de Cordon
25 juillet 2007, Festival Bach en Drôme des Collines

Patrick Cohën-Akenine (violon), François Poly (violoncelle), Béatrice Martin (clavecin)

Cantates pour alto, Jean-Sébastien Bach

Cantates pour alto et orgue obligé, BWV 35 & 170
20 juin 2007, Festival de Saint-Denis
23 juin 2007, Festival de Sully-sur-Loire

Christophe Dumaux (contre-ténor)
Patrick Cohën-Akenine (violon & direction)
Les deux cantates pour alto, composées en 1726, sont les seules partitions que Bach ait explicitement écrit pour la tessiture vocale. Dans la BVW 170, l’ardente prière de l’âme repentante et fervente, qui n’aspire qu’au repos, dialogue avec l’orgue « obligé ».

« Le Messie », Georg Friedrich Haendel
14 juillet 2007, Festival de Saint-Riquier
25 août 2007, Les Rencontres musicales de Vézelay
27 août 2007, Festival de La Chaise-Dieu
5 octobre 2007, Heures Musicales de la Cathédrale de Verdun
6 octobre 2007, Festival d’Ambronay

Chœur Arsys Bourgogne (direction: Pierre Cao)
Orchestre des Folies Françoises (direction: Patrick Cohën-Akenine)

«

Concerto in Dialogo
»
Jean-Sébastien Bach, Dietrich Buxtehude
9 août 2007, Festival Bach en Combrailles
Cantates BWV 32, 49 et 57. Pièces pour orgue
Salomé Haller, l’Ame (soprano)
François Saint-Yves (orgue)
Béatrice Martin (clavecin)
Patrick Cohën-Akenine (violon & direction)
Enregistrement de « Concerto in Dialogo» à Pontaumur (63) du 6 au 8 août 2007.

Troisième Académie baroque d’Orléans
Du 28 août au 4 septembre 2007
Enmadd d’Orléans et Salle de l’Institut

«

Le Mythe d’Orphée
»
Claudio Monteverdi, Luigi Rossi, Tomaso Albinoni, Alessandro Scarlatti, Jean-Baptiste Lully, Jean-Philippe Rameau
9 septembre 2007, Septembre musical de l’Orne
14 octobre 2007, Festival baroque de Pontoise
17 octobre 2007, Espace culturel A. Malraux, Le Kremlin-Bicêtre

Isabelle Poulenard (soprano)
Patrick Cohën-Akenine (violon & direction)

Les Concerts Royaux, François Couperin

22 septembre 2007, Château de Versailles
Miroir d’un art de vivre à la Française qui tentait d’adoucir la grandiloquence souveraine à la Cour de Louis XIV, la série de concerts dans les Grands Appartements fut instituée dès 1683. Les courtisans assemblés pouvaient écouter les solistes et les ensembles à la mode, dans la Grand Salon de Mars, aménagé en salon de musique. François Couperin composa ses Concerts Royaux dans ce contexte. La chatoyance des couleurs et des timbres, la diversité des danses marquent la dernière inflexion du goût de Louis XIV : italianisme mélodieux, cartésianisme et mesure français. Dans cette oeuvre majeure, Couperin réalise pleinement son idéal unitaire défendant l’alliance des styles italiens et français. Lire notre critique du cd Concerts Royaux de François Couperin par Jordi Savall (Alia Vox)

«

Concert sous Louis XVI
»
29 septembre 2007, Château de Versailles
Mozart: Sonate pour violon en mi mineur, variations sur « Ah, vous dirais-je maman », Ariettes françaises
Saint-Georges: Sonate pour violon et clavecin en sol majeur
Dauvergne: Romances
Sébastien Droy (ténor)
Patrick Cohën-Akenine (violon)
Béatrice Martin (clavecin)
La romance fut pour la Cour de Louis XVI ce qu’était l’air de cour sous le règne de Louis XIII et de Louis XIV.
Le texte en est léger voire insouciant et contemplatif. Il a cette badinerie en vogue à la veille de la Révolution, proche du sentiment de simplicité et de naturel que Marie-Antoinette aimait cultiver dans son domaine pastoral de Trianon.

Visitez le site des Folies Françoises

CD
Henri-Joseph Rigel: Hiérodrames (Jephté, La Sortie d’Egypte…). Aussi impétueux que l’orchestre de Mondonville ou de Rameau, Rigel qui fut l’élève de Jommelli à Suttgart, impose sa verve dramatique pleine de feu et de fureur. Le compositeur sait aussi ciseler le portrait psychologique de Jephté et de sa fille Azar. Solistes vibrants (Jephté passionnant et Moïse autoritaire de la basse-taille, Alain Buet), musiciens impliqués, choeurs impeccables…L’album est une révélation (1 cd K617)

Illustrations
Les musiciens des Folies Françoises (DR)
Patrick Cohën-Akenine (DR)
Portrait de François Couperin

Derniers articles

CRITIQUE livre. Jean-François Phelizon : Wolfgang Amadeus Mozart [2 volumes, E & N édition]

Plus de 1300 pages (en deux volumes), dédiées à la vie et l'œuvre de Mozart le fils composent une...

Découvrez d'autres articles similaires

- Espace publicitaire -spot_img