mercredi 23 avril 2025

Gioacchino Rossini, Il barbiere di Siviglia (1816)Radio Classique, le 26 août 2007 à 21h

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Gioacchino Rossini
Le Barbier de Séville

, 1816

Radio Classique
Dimanche 26 août 2007 à 21h

Le Barbier de Séville, commedia en deux actes de Gioacchino Rossini. Livret de Cesare Sterbini d’après Beaumarchais. Production présentée en 2005 à Madrid, Teatro Real. Avec Juan Diego Florez (Almaviva), Maria Bayo (Rosina), Bruno Pratico (Bartolo), Pietro Spagnoli (Figaro), Ruggero Raimondi (Basilio). Direction: Gianluigi Gelmetti.

Maître-compositeur à 25 ans

A 18 ans (1810), Rossini est déjà un compositeur remarqué (avec La Cambiale di matrimonio présenté à Venise), applaudi à 21 ans grâce à Tancredi également créé à Venise. Vénéré, considéré comme le plus grand maître de la scène lyrique en 1816, à 25 ans, il répond honorablement à sa réputation comme l’attestent les deux ouvrages composés durant cette année: Il Barbiere di Siviglia d’après Beaumarchais (Le Barbier de Séville, 1775) et Otello. Le virtuose manie les registres tragiques et comiques avec la même dextérité, simultanément, comme le fera quelques années après lui, à la génération suivante, Gaetano Donizetti.
Avant la mise en musique par Rossini, Piasiello s’était déjà intéressé au sujet de la pièce de Beaumarchais, en 1775 dans une oeuvre qui suscita à son époque un vif succès. Pour éviter toute accusation de plagiat, Rossini demanda l’autorisation à Piasiello de composer sa propre version, changeant le titre différent afin d’éloigner davantage les deux oeuvres dans l’esprit du public et des connaisseurs: « Almaviva, ossia l’inutile precauzione ». Alors que ses précédents buffa, L’italienne à Alger ou Le Turc en Italie composent des pièces purement décoratives au délire poétique sans attaches psychologique ou politique, il en va différemment du Barbier qui doit à son origine française, des interactions concrètes dans un milieu psychologique et social très précisément brossé. Le portrait des caractères, entre Rosina, jeune femme rebelle à fort tempérament malgré son enfermement, Figaro ou Almaviva, est finement élaboré. Chacun y impose sa propre histoire et sa sensibilité qui en font des personnages plus dramatiques que vraiment comiques.

Illustration

Giaocchino Rossini (DR)

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