Richard Wagner: Tristan und Isolde par Olivier Py
Angers Nantes Opéra
Du 10 mai au 2 juin 2009
Angers Nantes Opéra
Du 10 mai au 2 juin 2009
Le Tristan d’Olivier Py accoste en France
Un Tristan comme vous n’en verrez plus jamais,
présenté à Genève en 2005, célébré dès les premières représentations
suisses (sous la direction du regretté Armin Jordan) comme une
production anthologique, occupe enfin l’affiche française grâce à
Angers Nantes Opéra à partir du 10 mai 2009. C’est l’événement lyrique
de cette année 2009.
Le travail du metteur en scène Olivier Py sur Tristan und Isolde
de Richard Wagner (1865) s’affirme bien comme l’une des meilleures
réalisations scéniques que nous ayons vues à l’opéra dans la dernière
décennie.
Même Patrice Chéreau, également pertinent sur le même ouvrage,
n’atteint pas à un tel embrasement visuel et sonore, poétique et
lyrique. C’est un regard introspectif et ciselé qui révèle sans les
brûler, les forces mystérieuses et inconscientes de la psyché, le
pouvoir irrésistible de la passion amoureuse. Ni décalée ou
« actualisante », ni décorative, illustrative ou redondante, la mise en
scène d’Olivier Py fait jaillir l’indicible, demeure continûment
lyrique et allusive, créant un enchaînement de tableaux et de
situations inoubliables: séparation, blessures, serment de mort… puis aimantation, fusion et métamorphoses, délire et extase de deux coeurs amoureux que seule la mort peut unir et apaiser… L’approche visuelle et scénique renforce la
magie opérante, entre chant, théâtre, musique. Jamais la violence et
la possession amoureuse n’ont été à ce point exprimées, respectées,
sublimées par un appareillage visuel aussi cohérent.
présenté à Genève en 2005, célébré dès les premières représentations
suisses (sous la direction du regretté Armin Jordan) comme une
production anthologique, occupe enfin l’affiche française grâce à
Angers Nantes Opéra à partir du 10 mai 2009. C’est l’événement lyrique
de cette année 2009.
Le travail du metteur en scène Olivier Py sur Tristan und Isolde
de Richard Wagner (1865) s’affirme bien comme l’une des meilleures
réalisations scéniques que nous ayons vues à l’opéra dans la dernière
décennie.
Même Patrice Chéreau, également pertinent sur le même ouvrage,
n’atteint pas à un tel embrasement visuel et sonore, poétique et
lyrique. C’est un regard introspectif et ciselé qui révèle sans les
brûler, les forces mystérieuses et inconscientes de la psyché, le
pouvoir irrésistible de la passion amoureuse. Ni décalée ou
« actualisante », ni décorative, illustrative ou redondante, la mise en
scène d’Olivier Py fait jaillir l’indicible, demeure continûment
lyrique et allusive, créant un enchaînement de tableaux et de
situations inoubliables: séparation, blessures, serment de mort… puis aimantation, fusion et métamorphoses, délire et extase de deux coeurs amoureux que seule la mort peut unir et apaiser… L’approche visuelle et scénique renforce la
magie opérante, entre chant, théâtre, musique. Jamais la violence et
la possession amoureuse n’ont été à ce point exprimées, respectées,
sublimées par un appareillage visuel aussi cohérent.
Déjà vue au Grand Théâtre de Genève en 2005, jamais
proposée en France (d’où l’événement de cette « reprise » permise par ANO
– Angers Nantes opéra-), la production événement est présentée à partir
du 10 mai 2009 à Angers (Le Quai: les 10, 13 puis 16 mai), Nantes (Cité internationale
des congrès, les 26, 29 puis 2 juin), Dijon (Grand Auditorium,
les 14
et 17 juin 2009). … soit 8 dates absolument incontournables. D’autant
que la nouvelle distribution (différente de celle de la création
genevoise déjà saluée) se révèle plus que convaincante, d’une
indiscutable implication, voire sur certains aspects, supérieure.
