
L’auteur, citant ses sources, dans un style raffiné et précis retrace
les épisodes d’une aventure humaine, spirituelle et artistique dont
l’originalité et le caractère miraculeux dépassent l’imagination. Wagner
eut bien du génie, mais il ne manqua pas non plus de chance. C’est
peut-être surtout à l’essence même de sa musique, et l’impact des forces
psychiques qu’elle produit sur ceux qui la reçoivent, que le
compositeur doit sa résurrection financière, humaine, artistique à 50
ans. Quelle est au juste la véritable relation de Louis II et de Wagner ?
Le texte apporte un éclairage neuf et très documenté, sans rien cacher
des aspects les plus cyniques d’une rencontre d’abord sincère puis de
plus en plus corrompue par les aspirations divergentes de deux
personnalités atypiques…
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Wagner : Lohengrin. Avant Scène Opéra n°272. Superbe numéro spécial dédié au plus romantique des opéras de Wagner, Lohengrin,
celui qui après Rienzi, Le Vaisseau Fantôme, Tannhäuser, assoit
davantage le génie dramatique et narrateur de Wagner comme grand conteur
» médiéviste « , sachant revisiter sans en atténuer le souffle
enchanteur les figures légendaires des chevaliers et des chantres de la
fable historique… Du reste, l’opéra composé avant les révolutions de
1848 est contemporain de Genoveva de Schumann, diptyque remarquable qui
incarne l’essor de cet opéra germanique que Mozart et Weber appelaient
de tous leurs vœux. Lohengrin et Genoveva seront d’ailleurs créé à
Weimar grâce à l’engagement désintéressé et confraternel de Liszt en
1850.
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Leporello dans Don Giovanni relate à Elvira ce qui excite au plus haut
point la frénésie de son maître Don Giovanni : sa passion prédominante
pour les jeunes damoiselles (air du catalogue), l’auteur reprend la
formule pour souligner la passion de Janine Reiss pour … la voix
humaine.
Une dévotion même souveraine qui la conduit à travailler avec les plus
grands chanteurs, participer aux opéras les plus ambitieux aux côtés des
chefs les plus renommés dont… Karajan, Maazel, Ozawa, Levine.
Justement, la claveciniste, pianiste et maître de chant s’engagea
particulièrement, entre autres, pour le fameux Don Giovanni de Joseph
Losey, (1978) faisant répéter soucieuse d’articulation comme
d’intonation juste, les grands interprètes de l’heure, à la fin des
années 1970: Ruggero Raimondi, Kiri Te Kanawa, Teresa Berganza, Edda
Moser… Epoque bénie qui voyait diffusé au plus grand nombre par le
truchement du cinéma, un certain âge d’or du chant mozartien. En lire +

romantisme tardif… et jusqu’à Pierre Boulez. Le spectre est large et
les écritures d’une déconcertante inventivité.
En résonance avec la thématique 2013 de la Folle Journée à Nantes,
Fayard renouvelle ses actions éditoriales partenaires de l’événement
musical en Pays de la Loire: en offrant un panorama grand angle sur les
genres, compositeurs, courants esthétiques et faits majeurs expliquant
en France la très forte activité musicale dans l’Hexagone de la chute du
Second Empire jusqu’à nos jours… vaste évocation qui évidemment
traverse plus qu’elle n’analyse en profondeur ce qui caractérise
l’écriture musicale française à l’époque du dernier romantisme et
jusqu’à nos jours (trilogie Messiaen, Dutilleux, Boulez)… Lecture
idéale pour bien préparer votre séjour à Nantes pour La Folle Journée
2013 (30 janvier-3 février 2013). En lire +