Théodore Dubois connaît enfin son heure de gloire
Un festival dédié à Venise (festival Théodore Dubois et l’art officiel jusqu’au 27 mai 2012), de nombreuses publications discographiques particulièrement convaincantes… le printemps 2012 est une période propice à la réhabilitation d’une personnalité très officielle du milieu musical parisien (du Second Empire à la IIIème République) mais qui a contrario n’avait toujours pas été reconnu comme compositeur: Théodore Dubois (1837-1924).
En l’espace des deux dernières années, par le concert et par le disque, le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française à Venise, a permis la résurrection d’un compositeur oublié dont le talent et l’oeuvre méritaient cet éclairage qui souhaitons le débouchera sur une juste et durable réévaluation.
Voici en forme de sommaire et de synthèse l’actualité de Théodore Dubois au concert, au disque, avec aussi un entretien avec Alexandre Dratwicki, directeur scientifique du Palazzetto Bru Zane, premier artisan pour la reconnaissance actuelle du compositeur français académique: Théodore Dubois.
Théodore Dubois (1837-1924) et l’art officiel : Du 14 avril au 27 mai 2012. Festival à Venise présenté par le Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française: musique de chambre, pages symphoniques, récitals lyriques, mélodies, piano mais aussi oeuvres sacrées… Venise dévoile toutes les facettes de l’oeuvre de Théodore Dubois, compositeur académique dont l’élégance et l’éclectisme savent être sincères et sans boursouflures… Festival événement du printemps 2012.
Comptes rendus des premiers concerts: concerts de musique de chambre du 14 avril 2012 (Trio n°2 et Quintette pour piano; Symphonie Française, le 15 avril 2012)
Théodore Dubois en cd: 3 titres incontournables
Théodore Dubois: Frithiof, Concerto pour piano n°2… Les Siècles (Roth, 2010-2011) « Les Siècles live » (1 cd Actes Sud) |
![]() |
![]() |
Théodore Dubois: Souvenirs de ma vie

les mots du musicien veulent ici témoigner, non séduire, ni convaincre,
surtout pas rédiger sa propre mythologie musicale (quitte à maquiller
ou idéaliser). Ce qui prime ici c’est la prose modeste mais directe et
franche surtout sincère d’un homme de bon sens, qui ne manque pas de
discernement, d’abord sur lui-même. « Écrits au courant de la plume,
les Souvenirs de ma vie ne visent en aucune façon à la recherche, à
l’élégance du style. Ils racontent simplement, comme on parle, la vie
d’un petit paysan que les circonstances, le travail, la volonté, ont peu
à peu transformé... » (Rosnay, août 1912). Comme c’est le cas des
lettres de Rabaud, jeune pensionnaire de la Villa Médicis, en publiant
ses lettres à Halévy et D’Ollone, Symétrie publie dans ce volume un
nouveau corpus de manuscrits autographes signés de Théodore Dubois (1837-1924). En lire +