Jean-Sebastian Bach
Passion selon Saint Matthieu
Vendredi 6 avril 2007 à 20h
Jusqu’à 23h10
Prima la musica
Présentation: Anne Montaron
Concert en direct de la Philharmonie,
Essen (Allemagne)
en simultané avec l’Union européenne de Radios
Echanges franco-allemands
Matthieu Letizia Scherrer,
soprano
Marianne Beate Kielland,
mezzo-soprano
Topi Lehtipuu,
ténor
Maximilian Schmitt,
ténor
Andreas Wolf,
baryton
Thomas Bauer,
basse
Choeur de Chambre RIAS
Académie de Musique Ancienne de Berlin
Hans-Christoph Rademann, direction
Comme au moment de sa première interprétation, à Leipzig pour le Vendredi Saint de l’année 1729 (15 avril), France Musique diffuse en direct d’Essen, la Passion selon Saint-Matthieu pour le Vendredi Saint 2007, le 6 avril.
Leipzig, de 1727 à 1744
Mendelssohn a dirigé l’oeuvre à Berlin pour son centenaire, le 11 mars 1829. Aujourd’hui, certains musicologues pensent que la partition serait antérieure à 1729, et plutôt composée dès 1727.
Bach met en musique le cycle de textes regroupés par Picander, d’après le récit de Saint-Matthieu, plus développé que celui de Saint-Jean. Au 28 pages madrigalesques, Bach ajoute 12 chorals, plusieurs cantiques et un grand choral qui conclue la première partie. Le compositeur a donc amplifié sensiblement la succession des passages littéraires, en leur réservant une remarquable extension poétique et musicale. Bach écrit pour un double choeur, chacun disposant de son orgue propre. Cette configuration à deux orgues est propre à l’église Saint-Thomas de Leipzig, c’est sous sa voûte que fut ainsi jouée la Passion, en 1727, 1729, 1736. En 1744, lors d’une nouvelle reprise, l’église avait déposé l’un de ses orgues. Bach écrivit donc une nouveau continuo… pour clavecin.
Passion selon Saint-Matthieu, BWV 244
En deux parties
Illustration
Memling, Ange de l’Annonciation (DR)