concert événement
Requiem de Fauré par Choeur & Orchestre 19
Fondé à Lyon depuis 20 ans (1991), l’ensemble Choeur & orchestre 19 défend le répertoire pour choeur et orchestre en particulier les oeuvres romantiques (19 renvoie au XIXème siècle). Les 12 et 14 novembre prochain dans la crypte de la Basilique de Fourvière, Jean-Philippe Dubor son fondateur présente un programme comprenant Théodore Gouvy (extraits de la Missa Brevis) et Gabriel Fauré dont l’ensemble interprète le Requiem dans sa version 1893 pour choeur, solistes et orchestre de chambre (version préférée de l’auteur). Engagé sur le front des compositeurs injustement oubliés et si peu joués, chef et musiciens proposent en mars 2012, deux oeuvres en création: Stabat Mater de Gouvy (1878) et le singspiel de Beethoven, le Roi Etienne (1812).
Le Requiem de Fauré, bien qu’écrit à la fin de la
période romantique, ne «colle» pas tout à fait à ce courant musical. Il
rompt en effet avec la tradition (ne comporte
pas l’incontournable séquence du Dies Irae) et préfigure déjà la musique
française du début du 20ème siècle. A ceux qui l’interrogeaient sur la
genèse de son Requiem, Fauré répondait : «Mon Requiem a été composé pour
rien… pour le plaisir si j’ose dire…».
période romantique, ne «colle» pas tout à fait à ce courant musical. Il
rompt en effet avec la tradition (ne comporte
pas l’incontournable séquence du Dies Irae) et préfigure déjà la musique
française du début du 20ème siècle. A ceux qui l’interrogeaient sur la
genèse de son Requiem, Fauré répondait : «Mon Requiem a été composé pour
rien… pour le plaisir si j’ose dire…».
Dans un entretien, il précise
qu’il a «cherché à sortir du convenu», préférant exprimer sa
sensibilité d’homme et d’artiste, sa conception personnelle de la mort
comme «une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur de l’au-delà,
plutôt que comme un passage douloureux».
C’est la version pour
orchestre de chambre de 1893 (cordes sans violons, cuivres, timbales,
harpe et orgue) que nous vous proposons. C’est à coup sûr celle qui est
le plus fidèle aux intentions premières du compositeur.
qu’il a «cherché à sortir du convenu», préférant exprimer sa
sensibilité d’homme et d’artiste, sa conception personnelle de la mort
comme «une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur de l’au-delà,
plutôt que comme un passage douloureux».
C’est la version pour
orchestre de chambre de 1893 (cordes sans violons, cuivres, timbales,
harpe et orgue) que nous vous proposons. C’est à coup sûr celle qui est
le plus fidèle aux intentions premières du compositeur.
C’est bien ce message de paix sereine et d’amour qui confère à l’oeuvre son souffle universel. En lire +
Tarifs: de 12 à 36 euros selon réduction
Durée du spectacle: 1 heure et 20 minutes environ
Durée du spectacle: 1 heure et 20 minutes environ
Tél. : 04 78 93 62 11