Daniel Barenboim
Chef d’orchestre, pianiste
En février 2010, le chef et pianiste Daniel Barenboim (né en 1942)
tient le haut de l’affiche parisienne grâce à une série de concerts
salle Pleyel, début février où le maestro joue les 5 Concertos pour piano de Beethoven, couplés avec plusieurs pièces de Schoenberg (dont les Variations pour orchestre et la Suite Pelléas et Mélisande), puis dans la même salle parisienne, les 15 et 16 février 2010 où l’interprète joue seul au
piano, les oeuvres de Frédéric Chopin. Portrait de l’un des derniers
musiciens engagés pour lequel la musique est un combat pour l’homme et
pour la vie… Sa riche actualité parisienne de février en fait un hôte régulier sur les ondes de France Culture et de France Musique…
France Culture
Lundi 8 février 2010 à 19h
Rencontre avec Daniel Barenboim en direct de l’Odéon à Paris
Paris, Salle Pleyel
Récital Frédéric Chopin
Les 15 et 16 février 2010
France Musique
Concerts enregistrés à la Salle Pleyel
cycle Beethoven-Schoenberg
(à la tête de la Staatskapelle de Berlin)
Les 22 (16h), 23 (20h) et 26 (16h) février 2010
Il a quatre nationalités: argentine (par son lieu de naissance); mais aussi israélienne, palestinienne et espagnole… Citoyen du monde, apôtre d’une humanité réconciliée, la seule qui compte. A l’heure où la planète va mal, les hommes feraient bien de résoudre leurs conflits, si absurdes et pourtant inéluctables… Daniel Barenboim fait entendre une autre voix, celle de la musique, du jouer ensemble, pour que les ennemis d’hier et d’aujourd’hui, se parlent, dialoguent, fraternisent… écoutent l’autre, reconnaissent dans l’étranger, ce frère qui nous rapproche tous, partout. Jamais les hommes n’ont été plus nombreux qu’aujourd’hui sur la petite planète bleue: 7 milliards d’âme et bientôt, 9 milliards dans 15 ans… Jamais nous n’avons été plus barbares et violents envers nos semblables. Daniel Barenboim nous rappelle à notre grand destin: être plus humain qu’inhumain. Un défi et une utopie dans nos sociétés en décadence?
Divan fraternel
Jouer Wagner.. en Israël; faire jouer musiciens égyptiens, israéliens, palestiniens ensemble (c’était à Ramallah, en août 2006, lors d’un concert unique, grandiose, improbable mais si éloquent sur ce travail de fraternité appliquée…): c’est lui!
Tout remonte à sa rencontre et à son amitié avec le penseur pacifiste d’origine palestinienne (aujourd’hui disparu), Edward W. Said: en 1999 à l’heure à l’Allemagne fête Goethe à Weimar, Barenboim reprend le titre de son recueil « Divan occidental oriental » (où l’auteur des Souffrances du Jeune Werther exprime son admiration de l’Islam et des textes persans!): il fonde ainsi le premier orchestre au monde (West-Eastern Diwan Orchestra) dont les membres sont originaires de nationalités historiquement ennemies… Entreprise salutaire, audacieuse, exemplaire… qui cependant depuis le concert de Ramallah, n’a pu être renouvelée, contexte de guerre oblige, dans les lieux où les affrontements s’enlisent.
Daniel Barenboim sur France Musique
Février 2010
Staatskapelle de Berlin, Daniel Barenboim (piano et direction)
Lundi 22 février 2010 à 16h
Beethoven : concerto pour piano n°1
Schoenberg: 5 Pièces opus 16
Beethoven: concerto pour piano n°4
Mardi 23 février 2010 à 20h
Beethoven : concerto pour piano n°2
Schoenberg: Variations pour orchestre opus 31
Beethoven: concerto pour piano n°3
Vendredi 26 février 2010 à 16h
Beethoven : concerto pour piano n°5 « Empereur »
Schoenberg: Pelléas et Mélisande