David Greilsammer
Piano
Piano à Lyon
Lyon, Salle Molière
Vendredi 27 février 2009 à 20h
Mozart: Sonate n°13 KV 333, n°9 KV310
Berg: Sonate opus 1
Schumann: Davidsbündlertänze opus 6
Il s’est récemment produit en soliste sous la direction de James Conlon, a inauguré la saison de l’Orchestre symphonique de Jérusalem (sous la direction de Sergiu Comissiona).
Doué d’un jeu imaginatif, à l’invention profuse, le pianiste est passionné par l’innovation et la création, l’inconnu et l’oublié… On lui doit d’avoir exhumé en 2004, le Concerto pour piano et orchestre n° 2 d’Erwin Schulhoff, compositeur juif tchèque mort en camp de concentration.
En 2005, il donne la création israélienne de ce même concerto, suscitant l’enthousiasme du public. David Greilsammer enregistre en 2007 pour la radio allemande WDR le rare Concerto pour piano et orchestre n° 2 d’Alexandre Tansman.
En 2008, le pianiste remportait une Victoire de la musique dans la catégorie Révélation soliste instrumentale.
Classiquenews.com suit le jeune interprète, dont la discographie, outre des Concertos de Mozart, souples et caractérisés, a déjà imposé le tempérament, habile dans la conception des programmes, comme en témoigne son récital « fantaisie-fantasme » (2 cd parus chez Naïve).
Notre collaborateur Dominique Dubreuil a suivi un récent récital de David Greilsammer, au dernier festival de Verbier (le 25 juillet 2008), complétant son papier par un entretien avec l’instrumentiste (lire notre entretien avec David Greilsammer)
Aproffondir
Lire aussi la présentation du récital de David Greilsammer par notre grand reporter à Lyon, Dominique Dubreuil:
Lyon, salle Molière. Récital du pianiste David Greilsammer dans le cadre de la saison musicale, « Piano à Lyon ». Le pianiste David Greilsammer ne se contente pas de mener une
remarquable carrière internationale, il est de ceux qui interrogent la
personnalité compositrice des auteurs sur lesquels tout semble avoir
été dit : ainsi pour Mozart, dont son concert lyonnais offre deux
Sonates. Pour Piano à Lyon, le jeune interprète questionne aussi le
Schumann moins connu des « Danses des Compagnons de David », et Berg à
la fin de sa période post-romantique.