vendredi 9 mai 2025

David Oistrakh, violon. Concerts du centenaire Arte, les 12, 19 et 26 octobre 2008 à 9h45

A lire aussi

David Oistrakh,
Violon

Arte,
Les dimanches 12, 19 et 26 octobre 2008
à 9h45

Programmes
Le 12 octobre 2008: Beethoven, Concerto pour violon (extraits, 1952). Brahms, Concerto pour violon (1966)
Le 19 octobre 2008
: Lalo, Symphonie espagnole ‘extraits, 1946). Sibelius, Concerto pour violon. Beethoven, Romance opus 40 (1966)
Le 26 octobre 2008: Sonate à Kreutzer de Beethoven (extraits, 1967). Tchaïkovski, Concerto pour violon (1968)

Pour l’amour du son

Même s’il fut cassé par le régime stalinien, Oistrakh demeura toute sa vie, fidèle et loyal à sa patrie: la sainte Russie. Le violon d’Oistrakh
n’est pas rebelle, comme le fut le violoncelle de Rostro. Il se
concentre exclusivement sur l’intensité, la couleur et la pureté du
son. Un éclat lumineux, une ligne somptueuse qui continuent encore
aujourd’hui de resplendir avec une indéfectible vérité. Diffusé pour le
centenaire du violoniste, le cycle de concerts d’archives que nous offre Arte en octobre, est un événement.

David Oistrakh demeure sous le régime soviétique de
Staline, la figure la plus emblématique de l’école russe de violon:
même sous la terreur (et ses purges), inquiété voire humilié comme
Chostakovitch dont il fut un proche, l’immense musicien a choisi de
rester dans son pays, la Russie. Né à Odessa, en 1908 (le 30
septembre), l’artiste aurait eu 100 ans en 2008. Même s’il demeura russe, Oistrakh sut néanmoins diffuser son art dans
le monde, comme en témoigne les nombreuses images filmées au moment de ses tournées. Le violon d’Oistrakh n’est pas rebelle, comme le fut
le violoncelle de Rostro. Il se concentre exclusivement sur
l’intensité, la couleur et la pureté du son. Un éclat lumineux, une
ligne somptueuse qui continuent encore aujourd’hui de resplendir avec
une indéfectible ardeur. Et dont certains jeunes violonistes actuels
dont Vengorov se sentent les fils directs.

Chez les romantiques, Beethoven et surtout Brahms, le
jeu de celui qui aimait Furtwängler dans Tristan de Wagner, se fait
miraculeux: l’archet ne joue pas, il parle. Soulignons la valeur des concerts ici diffusés, enregistrés entre 1946 et 1968. Aux côtés du Concerto de Beethoven, se détache le déchirant hymne
pour la vie du Concerto de Sibelius: un sommet d’humanisme musical. Mais cet hommage plus que recommandable ne saurait pas être
complet sans Lalo et surtout le Concerto de Tchaïkovski dans lequel l’archet d’Oistrakh se montre désarmant… entre candeur, vérité et sincérité.

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