mardi 22 avril 2025

Ensemble Orchestral de Paris: Mendelssohn, Chostakovitch… Paris, Tce. Mardi 29 avril 2008 à 20h

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Ensemble Orchestral de Paris

Saison 2007 – 2008

Dmitri Chostakovitch:
Concerto pour piano n°2.

John Adams
: Shaker loops

Felix Mendelssohn
:
Symphonie n°5 en ré majeur, opus 17


Paris,
Théâtre des Champs elysées
Mardi 29 avril 2008 à 20h

Steven Osborne, piano
Ensemble Orchestral de Paris
Sian Edwards
, direction

Entre romantisme et modernité
Créé par l’auteur le 10 mai 1957 à Moscou, le Concerto pour piano et orchestre n°2 de Chostakovitch mêle tonicité rythmique, voire cynique, selon la double voire triple lecture habituelle propre à son style, et aussi le sentiment d’une pure tendresse nostalgique (Andante). L’oeuvre précède immédiatement l’imposante et monumentale Symphonie n°11. La technique pianistique rappelle Prokofiev.

Symphonie « Réformation »
Mendelssohn n’estima guère son oeuvre qui ne fut éditée qu’en 1868, soit après sa mort. Il ne dirigea qu’une seule exécution à Berlin, en comité restreint et privé, le 15 novembre 1832. L’oeuvre fut à l’origine composée dès 1829, en commémoration du tricentenaire de la Confession d’Augsbourg (1530): antagoniste, le développement met en relief la recherche d’une unité idéale portée et nourrie dans le culte du choral luthérien, et l’aspiration personnelle, en rapport avec la vie intérieure, vers une riche subjectivité passionnelle. Doué d’une belle orchestration, le cycle en quatre mouvements s’achève sur le Finale qui intègre le fameux choral luthérien Ein feste Burg ist unser Gott (C’est un puissant rempart que notre Dieu), déjà utilisé par le modèle de Mendelssohn: Jean-Sébastien Bach, dans sa non moins célèbre Cantate bwv 80): un choeur de bois se mêle aux cuivres en une harmonisation « d’orgue », des plus réussies. Un vif mouvement ample et triomphal conclue la partition que l’on peut comprendre comme l’apothéose du message de la Réforme. Malgré ses qualités d’austérité et d’implication subjective, la Symphonie n°5, demeure moins plébiscitée par les orchestres et les salles de concerts que les symphonies précédentes, en particulier les Symphonies n°3 et n°4.

Illustration: Felix Mendelssohn (DR)

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