Dix jours de célébrations musicales, d’émotions retrouvées, de communion attendue, autour d’Hector Berlioz qui tout en étant l’un des plus grands compositeurs français, demeure trop peu joué.
Figure majeure du Romantisme français, personne ne le conteste plus aujourd’hui s’agissant de Berlioz. Or le compositeur s’est inspiré lui-même des auteurs allemands, cultivant avec Beethoven et Goethe, des affinités déclarées.
Mais ce sont aussi Brahms, Schubert et Wagner qui seront célébrés cette année par le festival qui rend un hommage appuyé aux romantiques allemands.
Ce qui singularise le Festival de la côte-Saint-André, c’est l’importance réservée chaque été à la musique symphonique et la présence des orchestres invités. Cette année 9 concerts symphoniques et 7 orchestres invités illustreront autour de Berlioz, les thématiques 2006, consacrés aux compositeurs germaniques donc, et aussi à Mozart (Orchestre de chambre de Bâle, le 22 août).
Temps forts
Succession de moments prometteurs : la Symphonie Funèbre et Triomphale le 12 août, le Te Deum le 19, Harold en Italie le 23. Nuits d’été, le 24. Trancription de Tristan und Isolde de Wagner ,le 25, par l’ensemble Carpe Diem. La soirée de clôture (26 août) souligne l’enfant du pays : avec notamment la Mort de Cléopâtre et la Symphonie Fantastique, données par l’Orchestre de Saint-Etienne.