mercredi 23 avril 2025

Franz Liszt: Dante Symphonie, 1857France Musique, dimanche 20 mai 2007 à 16h

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Franz Liszt
Dante Symphonie
, 1857

Histoires de musiques
par Dominique Jameux
Dimanche 20 mai 2007 à 16h

Jusqu’à 18h. Magazine.

A 46 ans, Franz Liszt se passionne pour la Divine Comédie de Dante. De forme variation, le vaste poème symphonique suit avec précision les vers de Dante. Achevé en 1856, le poème musical s’organise en trois parties: L’Enfer, Le Purgatoire auxquels succède un Magnificat qui fait office de Paradis. L’oeuvre fut dédiée à Richard Wagner, et créée le 7 novembre 1857 à Dresde.

1. Inferno: L’incipit inscrit sa résonance lugubre et sombre est un lento qui reprend le sens des mots du poète « Par moi l’on vas dans la cité des douleurs… Abandonnez toute espérance, vous qui entrez… ». Entre autres, âmes perdues, errantes, Liszt évoque les spasmes vains de Paolo et Francesca, couple des amants maudits (andante amoroso) auquel les harpes apportent un bien maigre réconfort. Le premier mouvement s’achève sur un rire glaçant (adagio final, démoniaque), « comme un rire sardonique et blasphématoire« , selon les propres indications du compositeur.
2. Purgatorio: l’âme repentante achève sa longue course vers la lumière divine. Dans le lamentoso fugué, le pêcheur aspire à l’obtention du salut, il abandonne toute espérance mais garde constant son élan mystique et méditatif.
3. Magnificat: Liszt a décidé d’enchaîner au Purgatorio, ce Magnificat entonné par un choeur de femmes et d’enfants. C’est l’évocation du paradis. Un choeur séraphique loue la splendeur divine et conclue en un éclatant Alleluia.

Illustration
Henri Lehmann: portrait de Franz Liszt (DR)

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