mercredi 3 juillet 2024

68ème GSTAAD MENUHIN FESTIVAL & ACADEMY : « TRANS FORMATION », du 12 juillet au 31 août 2024.

A lire aussi

Loin de la carte d’Épinal d’une Suisse fleurie, insouciante, voici l’exemple d’un Festival en pleine nature qui sait divertir et faire réfléchir, qui s’engage et a construit un véritable parcours musical, à la fois singulier et très cohérent.

 

Sur le thème générique de « TRANSFORMATION », le premier festival estival suisse, le Gstaad Menuhin Festival & Academy poursuit ses métamorphoses exemplaires, piloté par son directeur artistique, Christophe Müller. Ce dernier a élaboré un cycle de 3 années, – 2023, 2024 et 2025 – intitulé « Change / Changement ». Après « Humilité » (2023), avant « Migration » (2025), le Festival illustre son second thème : « transformation »; il affirme sa place majeure parmi les festivals européens les plus engagés, c’est à dire les plus préoccupés par le devenir de la Planète.

 

Il a amorcé sa « transformation » pour une neutralité carbone le plus tôt possible et de principe d’ici à l’été 2025 ; d’où la « mission Menuhin » : lire ici ses objectifs : https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/about-us/mission-menuhin. Le festival entend devenir durable et respectueux des ressources naturelles. En réalité il ne fait que se conformer aux vœux de son fondateur : « Le droit des gens au calme, à un air et une eau purs, aux prairies et aux forêts, et à une alimentation saine, est inscrit dans la constitution de tous les Etats. » Yehudi Menuhin, fondateur du festival en 1957. Le Festival a choisi comme ambassadrice de charme et de choc la violoniste Patricia Kopatchinskaja, laquelle a proposé des programmes saisissants et d’une clairvoyance qui engage à l’action : c’est le propos de la série « Music for the Planet » qui a déjà produit ses délices plus que convaincants en 2023.

 

 

GSTAAD MENUHIN FESTIVAL &ACADEMY : 68ème édition,
« TRANSFORMATION », du 12 juillet au 31 août 2024
Cycle « Changement II » 2023 – 2025

 

Réservation en ligne sur le site du Gstaad Menuhin Festival :
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/programme-2024

 

 

Toutes les photos : © Rapahël Faux

 

 

VOUS AVEZ DIT TRANSFORMATION ?
Pour cette 68è édition 2024, du 12 juillet au 31 août 2024, le Festival et son cycle musical montrent à nouveau une formidable capacité à évoluer et à se transformer ; la diversité des propositions et des formats de concerts s’offre ainsi à tous les publics, pour leur enseignement et pour une expérience particulièrement régénérée. Il faut désormais transmettre cette transcendance qui signifie clairvoyance ; parvenir à réussir les défis futurs dépend de cette force d’anticipation et de transformation. Christophe Müller dans un édito remarquable explique et présente les enjeux de cette nouvelle édition, et l’inscrit dans une réflexion ouverte (Lire ici l’édito 2024 de Christophe Müller : https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/editorial-transformation)

« Valoriser les forces libérées par les transformations, transformer les énergies disponibles en une nouvelle source d’expression: telles sont les ambitions de la 68e édition du Gstaad Menuhin Festival & Academy. Concrètement, cela se traduit dans notre programme par trois champs thématiques: «Trans-cendance», «Trans-Mission» et «Trans-Classics». » Soit 3 principes clés qui permettent de mieux comprendre le positionnement d’un Festival modèle, toujours inspiré par les valeurs incarnés par son fondateur, Yehudi Menuhin.

 

3 THEMATIQUES POUR 1 ÉTÉ

Un choix de concerts et de programmes pour illustrer chaque thématique…

 

LA TRANSCENDANCE

Verklärte Nacht [La Nuit transfigurée] de Richard Demel, d’Arnold Schönberg (version sextuor à cordes, 1899) ; Messe n°5 de Schubert (en ouverture du Festival 2024 à l’église de Saanen: le 12 juil, 19h30 ; repris le 13 juil, 19h30); évidemment Métamorphoses de Richard Strauss, vision musicale suscitée par les ruines de Munich, bombardée, exsangue en 1946 (le 16 juil) ; l’opéra révolutionnaire de Wagner, Tristan und Isolde (1865) où « La mort d’amour et la transcendance … sont les seules voie possible vers l’union des amants et l’exaltation de la nuit comme royaume du mystère métaphysique » ; Symphonie n°1 « Titan » de Gustav Mahler, qui finit sa course cosmique en une apothéose ; les Planètes de Gustav Holst suivent le parcours de l’homme transcendant, de son premier âge au 4è, puis à une conscience extraterrestre, mystique.

 

LA TRANSMISSION

c’est à dire transmettre conscience et expérience, dans une dynamique de changement qui passe du modèle au récepteur (maître / élève, parent / enfant, …). donc : Quatuors que Mozart dédie à son idole Haydn ; Septième Symphonie de Bruckner toute imprégnée de Wagner ; portrait de la première violoncelliste soliste du 19e siècle Lisa Cristiani (1827-1853), aujourd’hui totalement oubliée, enfin révélée par Sol Gabetta (œuvres de Schubert, Offenbach, Franchomme, Batta, Rossini, Servais… le 2 août, église de Saanen) Lisa Cristiani permit à Saint-Saëns ou Lalo de mesurer le formidable potentiel du violoncelle… ; recréations d’œuvres d’Emilie Mayer ou de Fanny Mendelssohn (le 18 août, tente du Festval / Kamerorchester Basel : Symphonie n°5 d’Emilie Mayer (1812 – 1883). Autant de transmissions pour préserver et diffuser des partitions d’autant plus exemplaires dans un contexte contemporain en perpétuelle mutation.

 

 

VOUS AVEZ DIT
« TRANS CLASSICS » ?

Vers de nouvelles expériences musicales… Avec «Trans-Classics», il s’agit de prévoir une (r)évolution culturelle, car selon Christoph Müller, dans 10 ans enfin «  il n’existera plus de festival purement classique. Même dans les espaces non digitaux comme celui des performances physiques, les transformations sont inévitables – et plus encore lorsqu’il s’agit de la forme analogique à l’état pur: le concert »

Exit les formes d’un rituel bientôt déclassé : « habillement des musiciens mais également du public, applaudissements limités à des moments bien définis, accès et sortie de la salle suivant un plan strict. Les organisateurs de concerts classiques se sont toutefois – et bien heureusement! – rendus compte que certaines couches de la population ainsi que les nouvelles générations attendaient du «live» une autre expérience que celle qui a prévalu jusqu’ici »
Les mots sont fort : « Pour toucher les gens et les mobiliser sur le long terme, une transformation du modèle de concert est indispensable. (…) Les programmes comme les formes de concert se transforment. Les frontières entre les genres se révèlent de plus en plus poreuses. » Place aux nouvelles expériences qui croisent accessibilité, ouverture, nouveau dramatisme à travers le métissage en mariant les genres, les styles et les époques… place désormais aux « expériences concertantes immersives », « aux processus transformatifs »… qui réinventent le classique.

Au programme : un luthiste et une soprano font se rencontrer dans un même programme John Dowland, Henry Purcell et Bob Dylan (Léa Desandre, le 4 août) ; un guitariste fait dialoguer Vivaldi et Bach avec des chansons des Beatles en compagnie d’un orchestre baroque (Milos Karadaglic, guitare / le 25 juil) ; des breakdancers dansent sur Mozart (DDC Danceflorr Destruction Crew, Christoph Hagel, sous la tente du Festival, le 17 août) ; un quatuor classique qui, après l’interprétation d’un opus de Chostakovitch, se lance dans une libre improvisation sur des standards jazz et pop (Vision String Quartet, le 7 août) ; un concert couronné d’une DJ-Party ; Richard Galliano croise musette française et jazz régénéré (26 juil) ou la réinterprétation des dernières symphonies de Dvořák sous l’angle du folklore bohémien… sans omettre le couple à la ville à la scène Vivi Vassileva (multipercussion) et Lucas Campara Diniz (guitare) réinventent sons et rythmes du classique…(le 5 août).

 

 

Autres séries et temps forts

« Music for the Planet » poursuit la proposition engagée, militante de la violoniste Patricia Kopatchinskaja. En 2024, l’artiste présente « temps et éternité » (avec les instrumentistes de la Camerata de Bern), soit des instants de bascule, catastrophes, déflagration et aussi… espoir. Comme l’année précédente, la violoniste conçoit un cycle inédit pour le Gstaad Menuhin Festival à partir de pièces du répertoire et de raretés… pour un cheminement musical qui suscite l’émotion et la réflexion ; ainsi son programme « Temps et Éternité » (10 août, église de Saanen): Concerto funèbre de Karl Amadeus Hartmann (composé en 1939 face à la barbarie nazie), une alerte contre ce qui peut être infligé aux hommes, à la création, à Dieu…; Concerto pour violon de Frank Martin (1973, pour Yehudi Menuhin), opus en 6 séquences, intitulé « Polyptyque » qui évoque la Passion du Christ d’après La Maesta de la Cathédrale de Sienne ; aux atrocités commises, et qui peuvent se répéter, Dieu sera-t-il présent, miséricordieux, réconfortant ? Les champs de la souffrance mènent à la rédemption.
C’est aussi le programme « Venezia and Beyond » (23 juil, église de Saanen) défendu par la violoncelliste Anastasia Kobekina (et le Kammerorchester Basel) qui évoque la double identité de l’illustre Venise, à la fois mythe musical légendaire et lieu exposé à la mort et aux périls climatiques (la montée des eaux, inéluctable menace désormais l’avenir même de la Cità / œuvres d’Albinoni, Vivaldi, Barbara Strozzi, Sartorio, Fauré, Silvestrov… avec projection vidéo) ;

 

Nouvelle série en 2024 : « Mountain Spirit », soit un cycle de concerts en plein air : au plus près des sommets inspirants (Mont Eggli, 1557 m d’altitude), les musiques classique et actuelle et DJ set, pour une expérience unique, décontractée, en plein coeur de la nature (les 28, 31 juil), avec également un concert nocturne : Les Planètes de Holst avec vue panoramique sur les étoiles à 1500 mètres d’altitude (Berghaus Eggli, le 10 août).

Conçu par un directeur hors normes, le Festival 2024 pose de stimulantes questions ; car l’émotion que suscite la musique, engage à réfléchir, débattre, surtout agir : « la musique offre un espace idéal pour conduire de telles interrogations, à mille lieues de l’urgence du quotidien. » Rendez-vous est pris à Gstaad, du 12 juillet au 31 août 2024, pour un festival de concerts estivaux destinés à nous transmettre et transformer.

Mountain Spirit concerts

 

 

 

PLUIE DE STARS A GSTAAD – invités et déjà très attendus cet été,, Sir András Schiff (en concert le 27 juil, et de retour à la tête de la Gstaad Piano Academy), le violonistes Daniel Hope (en compagnie de «son» Zürcher Kammerorchester pour une soirée multicolore sur le thème de la danse, 29 juil) ; les pianistes Yuja Wang (en mode récital, le 3 août), Jan Lisiecki (programme autour de la forme prélude, le 6 août), Hélène Grimaud (trois concerts en différents formats, les 11, 13, 18 août) ; Janine Jansen (programme Mendelssohn avec le GFO et Jaap van Zweden, 16 août) ; les chanteurs Jonas Kaufmann et Camilla Nylund (en têtes d’affiche d’une grande soirée Wagner, sous la tente du Festival le 23 août) ; Vilde Frang (à l’assaut du monumental Concerto d’Elgar avec le LSO / Antonio Pappano, 30 août).

DÉBUTS FRACASSANTS : Comme ceux de l’accordéoniste jazz Richard Galliano (26 juil), de la nouvelle coqueluche de la scène pianistique Yunchan Lim (dans un programme tout Chopin, 17 juil)), ou de l’étoile montante de la scène baroque Léa Desandre (en compagnie de son Ensemble Jupiter, le 4 août).

L’ACTE II de TRITAN UND ISOLDE de WAGNER en version de concert sous la baguette de Sir Mark Elder. Au programme : Prélude et enchantement du Vendredi Saint (Parsifal) / Acte II de Tristan und Isolde avec Camilla Nylund et Jonas Kaufmann,… Gstaad Festival Orchestra – Tente du Festival de Gstaad, le 23 août, 19h30). https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2024/23-08-2024-opera-concertant

CARTE BLANCHE à JULIA FISCHER – Artiste en Résidence 2024, soit 4 rvs avec la violoniste Julia Fischer qui se présente en mode sonate (le 14 juil), musique de chambre (à deux reprises, les 18 et 20 juil) et avec orchestre (Romance et Concerto pour violon en ré maj de Beethoven au côté de la Camerata Salzburg, le 16 juil).

GRAND PROGRAMME CHORAL – Donné deux fois pour ouvrir ce 68e Festival : la Messe n° 5 de Schubert proposée par Philippe Herreweghe et son Collegium Vocale de Gand (les 12 puis 13 juil, église de Saanen).

Concerts hauts en couleurs des «Menuhin’s Heritage Artists» : «Sonate à Kreutzer» de Beethoven et «Schéhérazade» de Rimski-Korsakov transfigurées par Nemanja Radulović et ses complices de l’Ensemble Double Sens (15 juil) ; «rencontre» entre la trompettiste Lucienne Renaudin Vary et la musique de Fazil Say (9 août) ; la performance très attendue du pianiste Alexandre Kantorow dans Liszt (Rhapsodie hongroise n° 2 et Concerto n° 2), en compagnie d’Iván Fischer et de son Budapest Festival Orchestra (24 août).

Récitals et concerts de chambre de haut vol dans les magnifiques églises de la région
Animés par les pianistes Kristian Bezuidenhout (19 juil), Hayato Sumino(24 juil) et les frères Lucas & Arthur Jussen (22 août), le violoniste Samuel Niederhauser (lauréat avec le pianiste Denis Linnik du vote Jeunes Etoiles 2023 / 28 août), le clarinettiste Andreas Ottensamer (21 juil), ou encore les Quatuors Schumann (21 juil) et Chiaroscuro (19 juil).

Grandes soirées symphoniques sous la Tente de Gstaad  – Symphonie n°7 de Bruckner (WAB 107) par le Gstaad Festival Orchestra et Jaap van Zweden (16 août), la 7è de Dvořák par le Budapest Festival Orchestra et Iván Fischer (24 août), la Symphonie n°1 «Titan» de Mahler et Les Planètes de Holst par le London Symphony Orchestra et Sir Antonio Pappano (31 août, Tente du Festival).

Le Gstaad Festival Orchestra – l’Orchestre du Festival, phalange regroupant les meilleurs instrumentistes suisses, poursuit en 2024 sa collaboration avec Jaap van Zweden, chef du prestigieux New York Philharmonic depuis la saison 2018 / 2019; il se produit non seulement durant le Festival mais également en tournée dans toute l’Europe, et participe activement à la Gstaad Conducting Academy (animée par le même Jaap van Zweden main dans la main avec Johannes Schlaefli). En concert le 3 août (Symphonie Fantastique de Berlioz / Kevin Griffiths, direction).

(Re)découvertes et des premières mondiales – A l’image de la Symphonie n° 5 d’Emilie Mayer présentée par le Kammerorchester Basel, des œuvres dédiées à la pionnière du violoncelle Lisa Cristiani sorties de l’oubli par Sol Gabetta, ou encore du tout nouveau Concerto pour violoncelle offert à Antonio Lysy par Jeremy Menuhin.

 

Le GSTAAD MENUHIN FESTIVAL, c’est aussi …

Une plongée dans la musique ancienne
Avec la voix de Nuria Rial et la flûte à bec de Maurice Steger au fil d’un programme baptisé «Il giardino d’amore» présenté au côté des acteurs de la Gstaad Baroque Academy.

Une plateforme pour jeunes solistes: les huit «Matinées des Jeunes Etoiles» – Le samedi à la chapelle de Gstaad, les jeunes instrumentistes de l’International Menuhin Music Academy, les lauréats de la Fondation Kiefer-Hablitzel | Göhner proposent leur récital – les spectateurs sur site et sur internet sont invités à voter pour élire leur jeune musicien préféré !

Des moments de musique hors des sentiers battus  – Proposés par le guitariste-vedette Miloš Karadaglić en compagnie des Festival Strings de Lucerne, Daniel Hope en quête de ses «Irish Roots», Andrej Hermlin et son Swing Dance Orchestra, la multi-percussionniste Vivi Vassileva, le Quatuor Vision – qui jouera Bloch, Chostakovitch, mais aussi du jazz, du folk et des créations de Bryce Desner sur la scène de l’Open Air Arena au sommet de l’Eggli, perchée à 1557 mètres au-dessus du niveau de la mer… en prélude à une DJ-Party! –  ou encore le DDC Dancefloor Destruction Crew, de retour avec son programme-signature «Breakin’ Mozart».

 

UNE ACADÉMIE
Sans oublier… que le GSTAAD MENUHIN FESTIVAL est aussi une académie qui favorise la transmission

UNE OFFRE ACADÉMIQUE EXCEPTIONNELLE
Dédiée à la direction d’orchestre, aux cordes, au piano et à la musique baroque, avec son lot de masterclasses – portées par de grand pédagogues tels Jaap van Zweden, Ana Chumachenco, Ettore Causa, Ivan Monighetti, Sir András Schiff ou Maurice Steger – et de concerts ouverts au public sous le label «L’Heure Bleue».

POUR LES FAMILLES ET LES ENFANTS
Un vaste éventail de programmes «découvertes» pour les enfants et les familles sous le label «Gstaad Discovery» : Introductions ludiques, concerts sur mesure, rencontres avec les artistes, visite des coulisses…le GSTAAD MENUHIN FESTIVAL pense aussi aux familles

 

REVIVRE LES CONCERTS SUR INTERNET
La plateforme de streaming «Gstaad Digital Festival» – Le GSTAAD MENUHIN FESTIVAL développe depuis plusieurs éditions une salle numérique qui permet de (re)vivre les meilleurs moments du festival tout au long de l’année, avec en bonus des interviews d’artistes, des critiques de spécialistes, des plongées inédites dans les coulisses de la manifestation….

 

 

 

GSTAAD MENUHIN FESTIVAL &ACADEMY : 68ème édition,
« TRANSFORMATION », du 12 juillet au 31 août 2024
Cycle « Changement II » 2023 – 2025

Réservation en ligne sur le site du Gstaad Menuhin Festival :
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/programme-2024

- Sponsorisé -
- Sponsorisé -
Derniers articles

CRITIQUE, concert. PARIS, Théâtre des Champs-Elysées, le 28 juin 2024. HAENDEL : Extraits d’oratorios et airs d’opéras. Marina VIOTTI / Les Musiciens du Louvre...

  La saison s'achève au Théâtre des Champs-Elysées dans une frénésie olympique et un dernier rendez-vous aux promesses brillantes. La...
- Espace publicitaire -spot_img

Découvrez d'autres articles similaires

- Espace publicitaire -spot_img