mercredi 23 avril 2025

La Querelle des Bouffons, magazineFrance Musique, les samedis de 18h à 19h

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Chaque samedi de 18h à 19h, avant la soirée lyrique, Alexandre et Benoît Dratwicki expliquent, commentent, analysent un événement de l’Histoire de la musique qui est souvent lié à un paradoxe, une idée fausse, un scandale… à deux voix, les deux commentateurs abordent sans complexe tous les aspects d’un phénomène qui a fait (ou fait encore) débat. La Querelle des Bouffons est un magazine hebdomadaire qui s’adresse à celles et ceux qui souhaitent comprendre et découvrir les volets oubliés ou méconnus de l’histoire de la musique.

Programmes annoncés

Samedi 12 mai 2007
Meyerbeer. S’il est un opéra jugé représentatif de l’excès et la démesure romantique française, c’est bien « Les Huguenots » de Meyerbeer. Créée en 1836 à l’Opéra de Paris, l’oeuvre resta à l’affiche sans faiblir pendant plus d’un siècle. Et pourtant, combien de critiques s’épanchèrent fielleusement sur cette succession hétéroclite de strettes « à l’italienne » et de cavatine « à la française ». La recette concoctée par le librettiste Scribe et assaisonnée par le compositeur allemand ne pouvait pas laisser indifférent. Pour preuve le débat houleux que suscita sa création…

Samedi 19 mai 2007
Les musiciens de Marie-Antoinette Marie-Antoinette mélomane et musicienne. L’image est bien connue et la dernière reine de France n’a certes pas usurpé sa réputation. Pourtant, on connaît mal ses goûts musicaux, et plus mal encore ceux qu’elle défendit âprement en son temps : Gluck et Grétry bien sûr, mais aussi Piccinni, Sacchini et beaucoup d’autres…

Samedi 26 mai 2007

Le basson. Instrument mal connu aujourd’hui, le basson est pourtant l’un des instruments à vent les plus anciens de l’orchestre, avec son compagnon de toujours, le hautbois. Sait-on que Vivaldi lui dédia presque une quarantaine de concertos ? Que tous les compositeurs s’y intéressèrent, de Mozart à Strauss, de Stamitz à Saint-Saëns ? A la fois soutien de la basse, remplissage de l’harmonie, et voix mélancolique, le basson est un « homme à tout faire », auquel il faut savoir rendre hommage…

Samedi 2 juin 2007
Pirame et Thisbé de Rebel et Francoeur, ou l’Opéra des Enfants. En 1726, deux tous jeunes violonistes, Francoeur et Rebel signent en commun leur premier ouvrage : « On était tenté de douter que les deux jeunes musiciens l’eussent composée sans l’aide et le secours de grands Maîtres. Quelques personnes prétendent que tous les choeurs et les grands morceaux sont de feu La Lande, qui était oncle de M. Rebel. » Retour sur une étonnante carrière, menée en binome, à l’ombre du grand Rameau…

Samedi 9 juin 2007
Les recettes du Bel Canto. Essayer de comprendre les enjeux du Bel Canto – littéralement « beau chant » – impose de remonter aux fastes vocaux de la période baroque. Ornementations délicates dans le cantabile (passages lents) et vélocité dans les vocalises des parties rapides sont les deux caractéristiques essentielles de ce type d’écriture vocale. Le XIX ème siècle met en place d’incroyables stratégies pour valoriser au maximum les moyens techniques des exécutants. Les nouvelles vedettes ont pour nom Tamburini, Lablache, Grisi, Pasta, Malibran… La « scène à l’italienne » voit le jour, avec ses incroyables paradoxes dont une partie de l’Europe musicale se gausse. Pourtant le succès ne fait que croître de Bellini à Mercadante, de Cimarosa à Donizetti… Explication d’une recette à chaque fois savoureuse…

Samedi 16 juin 2007
La symphonie française. Hormis la Symphonie fantastique de Berlioz, la France n’aurait produit aucun ouvrage symphonique digne de concurrencer l’impressionnant corpus allemand, de Haydn et Mozart à Schumann, Brahms ou Bruckner. Voilà une idée reçue encore tenace de nos jours. Pourtant, dès les prémices du genre au milieu du XVIII ème siècle, les compositeurs français ont non seulement composé nombre de symphonies mais y ont même insufflé une « veine française » qui, de Gossec à Bizet, Gounod, Dukas ou Franck, donne à tout ce répertoire, unité et personnalité…

Samedi 23 juin 2007
Onslow, gentleman compositeur. Qui connaît encore aujourd’hui Georges Onslow ? Qui serait en mesure de rendre hommage à son impressionnant corpus de quatuors et de quintettes à cordes, mais aussi de pièces pour piano, d’opéras ou de symphonies. ? Onslow fut pourtant considéré en son temps comme le « Beethoven français », et comme l’un des seuls à insuffler à sa musique instrumentale une éloquence digne d’égaler Schumann ou Mendelssohn… Lumières sur un maître oublié !

Samedi 30 juin 2007
L’exotisme à l’Opéra : un goût de vacances. Très tôt, le spectateur en mal de voyage pouvait trouver à l’Opéra une échapatoire efficace. Le XIX ème siècle n’eut de cesse d’entraîner son public lyrique dans les contrées les plus improbables, de l’Inde de Lakmé à l’Egypte de Thaïs, et jusque dans la Mésopotamie de Nabucco ou les steppes de la Russie… Exotisme parfois réél, mais plus souvent « improvisé » par des compositeurs… qui n’avaient jamais quitté Paris !

Illustration
De Chirico, nature morte (DR)

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