Les Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Saison 2007- 2008
Concerts de février 2008
Un Concert de musique française
Mardi 5 février 2008 à 20h
Paris, Salle des fêtes du Musée d’Orsay
Fauré et Polignac, inédits
Niedermeyer, Chausson, Schmitt, Debussy
Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Cédric Tiberghien, piano
Bernard Tétu, direction
Le Salon Edmond de Polignac
Dans le musée parisien dont les collections d’objets d’art et de peintures expliquent les changements esthétiques qui surviennent à l’aube du XX ème siècle, Les Solistes de Lyon Bernard Tétu retrouvent les ors de la Salle des Fêtes du Musée d’Orsay pour aborder une période centrale dans leur répertoire: la musique française, et une période affectionnée: le début du XXème siècle. Il y a donc pour ce concert accord majeur entre les oeuvres chantées et le cadre choisi. Ce Salon de musique française ressuscitera la riche émulation des concerts privés, entre 1890 et 1910, dont la modernité fut essentielle dans l’évolution de la musique hexagonale. C’est l’époque où les plus audacieux dont Debussy et Ravel mais aussi Fauré et Schmitt, et bien d’autres, repensent l’harmonie, le chant, l’orchestre, et la musique de chambre. A ce titre, le salon du Prince Edmond de Polignac (1834-1901) favorisa l’émergence et la reconnaissance des individualités, soutint la modernités des écritures… dont ce Prélude à la Passion de Fauré, créé en 1890, et plus joué depuis. Voici donc un inédit au programme du concert qui permettra aussi d’écouter le Salve Regina du riche et dynamique mécène, également compositeur à ses heures.
France Musique diffuse ce programme le 7 mars 2008 à 10h.
Un Requiem Allemand,
version de Londres
Jeudi 7 février 2008 à 20h,
Paris, Salle des fêtes du Musée d’Orsay.
Samedi 9 février 2008 à 20h30,
Lyon, Chapelle du lycée Saint-Marc.
Lundi 17 mars 2008 à 20h30,
Mouilleron-en-Pareds (85), église Saint-Hilaire.
Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Piano à quatre mains : Valérie Pley et Philippe Grammatico (16/11 et 09/02)
Emmanuel Strosser et Frédéric Vaysse-Knitter (07/02)
Valérie Pley et Didier Puntos (17/03)
Bernard Tétu, direction
1871, « Mon oeuvre immortelle »
Le compositeur favorable à la diffusion à grande échelle de son
oeuvre, écrivit une version réduite d’Un Requiem allemand (Ein
Deutsches Requiem), pour solistes, choeur et deux pianos ou un piano à
4 mains. L’oeuvre fut ainsi créée sous son contrôle, à Londres, le 7
juillet 1871. Il s’agit d’un témoignage personnel traversé par ses impressions et
sentiments, par ses expériences personnelles aussi qui ont endeuillé sa
propre vie.
Menée par une jeune âme de 21 ans, la composition
s’étend sur plusieurs années, de 1854 à 1868. De graves événements en
ont marqué la genèse et la couleur particulière, ainsi « Den alles
Aleisch » développe l’esquisse d’une sonate écrite au moment de la
tentative de suicide de Robert Schumann dont Brahms était très proche.
D’autres parties seraient contemporaines de la mort de Schumann (1856)
mais Brahms n’a pas précisé lesquelles, d’autres encore auraient été
composées dans la suite du décès de sa mère en 1865. Lire notre présentation complète d’Un Requiem Allemand de Johannes Brahms, version de Londres, par les Solistes de Lyon Bernard Tétu
Illustrations: Gabriel Fauré (DR) – Les Solistes de Lyon (DR)
