mardi 22 avril 2025

Orchestre des Pays de Savoie. Concerts « Etincelles » Du 13 au 23 novembre 2008

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Orchestre des
Pays de Savoie

Saison 2008 – 2009

Etincelles
Chostakovitch: Symphonie pour cordes
Stravinsky: Pulcinella
Mozart: Symphonie concertante pour violon et alto

Frédéric Angleraux, violon
Raphaël Oleg, alto
Graziella Contratto, direction

Oullins, le 13 novembre
Annecy, le 14 novembre
Yverdon les Bains, le 20 novembre
Thonon les Bains, le 21 novembre
Taninges, le 22 novembre
Chambéry, le 23 novembre

Adieux en étincelles

Graziella Contratto privilégie pour cette ultime série de concerts à la tête de l’orchestre des Pays de Savoie, deux valeurs qui pourraient la caractériser: complicité affectueuse et tempérament. L’Orchestre ne sera plus dirigé par la chef d’orchestre, et connaîtra une nouvelle page de son histoire en septembre 2009 quand le nouveau directeur musical de l’ensemble de 23 musiciens, Nicolas Chalvin prendra ses fonctions.
En novembre 2008, pour produire des « étincelles », et marquer les adieux de Graziella Contratto et des musiciens savoyards, les solistes invités, Frédéric Angleraux (violon) et Raphaël Oleg (alto) s’offrent un dialogue subtil dans la Symphonie concertante pour violon et alto KV 364 de Mozart. Dans la Suite Pulcinella, une partition taillée pour l’effectif savoyard, Stravinsky, maître des rythmes et des mélodies suaves et piquantes, se délecte dans les réminiscences baroques de la Commedia dell’arte napolitaine, et en première partie de soirée, pour inaugurer ce programme à clés, rien de mieux que la Symphonie pour cordes de Chostakovitch qui glisse en filigrane, ses propres initiales (DSCH pour Dmitri Shostakovitch) à l’époque de la tyrannie stalinienne…

Pulcinella: le buffo napolitain

En 1920, Ernest Ansermet crée à l’Opéra de Paris, le ballet Pulcinella. Stravinsky en extrait la Suite pour orchestre en 1922. La latinité de Stravinsky se déclare sans réserve, dans un style néoclassique, qui cite explicitement Pergolesi, météore géniale de l’école napolitaine au XVIIIème siècle. En plus des cordes, Stravinsky utilise un hautbois (superbement mis en avant dans la gavotte), une flûte, un basson, deux cors, une trompette et un trombone, dont les glissandos du Vivo exprime tout le délire buffo de la farce italienne, résumé stylé de la Commedia dell’arte. En outre, Stravinsky au fil des 8 airs de la Suite, respecte le cadre du Concerto grosso, opposant tutti et concertino.

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