mercredi 23 avril 2025

Orchestre Symphonique Région Centre Tours Honegger… Tours, Gd Théâtre. Les 16, 17, 19 janvier 2010

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Orchestre Symphonique
Région Centre Tours
Saison 2009-2010

Arthur Honegger
Symphonie n°4

« Deliciae basiliensis », 1947
Direction: Claude Schnitzler


Samedi 16 janvier 20h
Dimanche 17 janvier 17h

Tours, Grand Théâtre

Concert repris le 19 janvier 20h30 à Avoine (37) Espace Culturel


Arthur Honegger
Symphonie n°4, 1947
Deliciae basiliensis

En dépit d’un contexte européen lourd et difficile, le compositeur s’engage pour une insouciance régénératrice. Rompant avec sa précédente Symphonie (n°3), Honegger (1892-1955) retrouve forme et esprit des grands Viennois, Haydn et Mozart. En souhaitant remercier la Suisse, nouvelle terre d’accueil pour le compositeur (mais pas si étrangère car ses parents sont zurichois), Honegger qui s’est formé à Paris, se liant avec Milhaud, y développe une partition de circonstance néoclassique, intitulée à propos « délicieuse et bâloise ». Sa volonté est de souligner le calme et la sérénité retrouvée selon l’exemple qu’offrent les sérénades mozartiennes par exemple, ou ses propres opus bucoliques et pastoraux d’une ineffable douceur de vivre (Pastorale d’été, poème symphonique créé en 1921). Ainsi pour leur 20è anniversaire, les musiciens de l’orchestre de chambre de Bâle et le chef Paul Sacher créent la Symphonie n°4 d’Honegger le 21 février 1947. Un comble d’apparente douceur, de fraîcheur spontanée, servie par une réelle complexité d’écriture, au sein d’une Europe qui se remet des atrocités de la guerre. L’esprit d’indépendance est bien le sceau emblématique ducréateur qui tout en rejoignant le Groupe de Six à Paris, n’en partagea pas pour autant les convictions et déclarations esthétiques. La Symphonie n°4 comme l’ensemble de 5 opus, démontrent la valeur dramatique de l’écriture d’un maître fait pour l’opéra. Honegger ne devait pas s’illustrer dans le genre théâtral sauf sous forme d’oratorios (Le Roi David, 1921 ou Jeanne au bûcher)…

Plan. 1 : Lento e misterioso, allegro : Honegger cite dans ce mouvement le premier clin d’œil au paysage folklorique bâlois, carillon composé du piano et du glockenspiel. 2. Larghetto (Passacaille ou chaconne qui intègre un air bâlois populaire : « Z’ Bsel a mi’m Rhy »). 3. Allegro : de format plus ambitieux, 5 thèmes entrent tour à tour dans une vaste architecture contrapuntique. Le final apporte une touche d’ultra légèreté : « conclusion évanescente et fugace » qui doit se réaliser et s’évanouir tel » un petit nuage de poussière qui s’envole »…

Programme complet

Claude-Achille Debussy
Petite suite
Rhapsodie pour clarinette principale et orchestre en si bémol majeur
Jean Français
Concerto pour Clarinette
Arthur Honegger
Symphonie n°4 dite »delicto basilaires  »

Clarinette: Paul Meyer
Direction: Claude Schnitzler

Illustration: Arthur Honegger (DR)

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