Orchestre Symphonique Région Centre Tours
Jean-Yves Ossonce, direction
Saison 2008 – 2009
Pour sa nouvelle saison 2008 – 2009, L’orchestre Symphonique Région Centre – Tours (OSRC-T) inscrit l’esprit de la découverte comme emblème générique de sa programmation. Jean-Yves Ossonce, directeur adoubé depuis 1999, peut être fier du travail avec les instrumentistes, d’autant qu’après moultes excursions musicales dans tous les répertoires, la phalange du Centre vient triomphalement exposer ses arguments symphoniques en un cycle de clôture au sein de la saison lyrique du Théâtre du Châtelet en juin 2009 (création de l’opéra de Gérard Pesson, Pastorale d’après le rman baroque L’Astrée d’Honoré d’Urfé). La pâte sonore de l’Orchestre a démontré son caractère et ses accents persuasifs grâce à la vitalité de ses pupitres et la tension que sait nourrir et porter le chef d’orchestre. Idéalement implanté en région Centre, l’OSRC-T diffuse la passion de la musique dans les 6 départements de la région.
6 escales pour un nouveau voyage musical
6 programmes défendent avec ardeur l’engagement de l’orchestre. Tout en accompagnant la vivacité des jeunes tempéraments, de la violoniste Fanny Clamagirand à l’altiste Antoine Tamestit, Jean-Yves Ossonce poursuit sa lecture des œuvres symphoniques françaises injustement mésestimées, telle la Symphonie n°4 d’Albéric Magnard… Tous les concerts ont lieu au Grand Théâtre de Tours.
Première étape avec la jeune virtuosité de la violoniste Fanny Clamagirand, lauréate des Violin Masters de Monte-Carlo en 2007 (et première instrumentiste française à décrocher cette distinction), dans le Concerto en ré majeur, opus 77 de Brahms (couplé avec la Symphonie n°9 dite « du nouveau monde » d’Antonin Dvorak), les 15 et 16 novembre 2008.
En décembre (les 6 et 7), autre performance poétique attendue, celle du soliste Antoine Tamestit dont l’alto royal devrait dévoiler la passion romantique (d’après le poème de Lord Byron) d’Harold en Italie de Berlioz (Symphonie pour alto en 4 parties), couplée avec la suite symphonique de Shéhérazade, opus 35 de Rimski-Korsakov.
Autre programme, autre tempérament solistique à suivre (bien que déjà salué unanimement), celui du violoncelliste Gautier Capuçon dans les Concertos pour violoncelle n°1 et n°2 de Joseph Haydn dont l’orchestre en fin de programme aborde aussi la Symphonie n°6 « Le Matin », sous la baguette de la jeune chef d’orchestre Ariane Matiakh, récemment saluée par l’Adami qui lui a remis son prix Talent Chefs d’Orchestre 2008 (Les 10 et 11 janvier 2009).
En mars 2009, l’humeur de l’Orchestre se fait pianistique grâce à la complicité de François Chaplin (piano) dans le Concerto n°2 de Frédéric Chopin, programmé entre l’ouverture Les Hébrides de Mendelssohn et la trop peu jouée Symphonie n°4 en ut dièse mineur opus 21 d’Albéric Magnard (les 14 et 15 mars 2008). Voilà un nouveau volet dédié à la musique française méconnue que défend Jean-Yves Ossonce dont on a pu mesurer la saison passée, l’instinct musical dans la découverte du Pays, opéra de Joseph-Guy Ropartz.
Emblème de la ferveur tchèque, mais réinvesti par la prière spécifique du compositeur, le Stabat Mater d’Antonin Dvorak qui avait ouvert la saison nouvelle avec Brahms, est à l’affiche des 11 et 12 avril 2009. Dvorak se joint à la douleur de la Vierge devant le spectacle de son fils supplicié et mort : père endeuillé, le compositeur qui vient de perdre trois de ses enfants, exprime aussi un acte personnel d’humilité et de peine. Avec Karen Vourc’h, soprano ; Sophie Pondjiclis, alto ; Avi Klemberg, ténor ; Jean Teitgen, basse.
Le dernier concert de la saison affiche La nuit transfigurée d’Arnold Schoenberg dans sa version pour orchestre à cordes couplée à la Symphonie n°1 de Johannes Brahms. Les 23 et 24 mai 2009.
Toutes les informations, les dates, les programmes sur le site de l’Orchestre Symphonique Région Centre Tours
