
L’homme en quête de vérité… Le Palais Garnier à Paris affiche l’opéra de Philippe Fénelon,
Faust (2007). Faust est un mythe universel qui a inspiré de nombreux compositeurs d’opéras. A contrario de ses prédécesseurs qui ont plutôt puisé dans les textes de Goethe, Philippe Fénelon préfère la version morcelée, diverse, diffuse (24 chapitres fragmentés) léguée par Nikolaus Lenau. Du texte originel dense et complexe , Philippe Fénelon a pris plaisir à ré-agencer l’ordre, retrouver au travers des fragments de Lenau, sa composition et son action propres… au terme d’une nuit d’inquiète solitude, un espoir se précise: il est incarné par un « nouvel être », non manipulé: l’homme prénommé « Geörg ». Pour Fénelon, Faust désigne tel un cycle universel, une fin mais aussi un recommencement…