mercredi 23 avril 2025

POITIERS : Concert symphonique au TAP

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JFHeisser-196POITIERS, TAP, le 13 mars 2018. Ravel, Mendelssohn par l’OCNA. L’OCNA ? vous ne connaissez pas, mais si bien sûr, car c’est le nouveau nom de l’ex Orchestre Poitou-Charentes. Sous la direction de son chef attitré, Jean-François Heisser, l’OCNA propose un nouveau programme symphonique et concertant, dans lequel les musiciens de l’orchestre écoutent (Sonate de Ravel) et jouent (Mozart) avec le violoniste charmeur Augustin Dumay et son complice en diable, l’altiste Miguel da Silva

 

 

Comment ne pas penser à Mozart quand on entend la Sonatine ou le Concerto en sol de Ravel ? Augustin Dumay est rejoint par Miguel da Silva à l’alto pour la Symphonie Concertante de Mozart, qui jouait cette même partie à la création. Le jeune compositeur âgé de 14 ans hisse cet instrument, alors un peu relégué au second plan, au niveau de virtuosité du violon, dans une œuvre d’une perfection inouïe. Mendelssohn, à peine plus vieux, composait à 20 ans sa dernière et lumineuse symphonie, irriguée par le rythme endiablé des danses italiennes (présentation par le TAP).

 

 

 

 

Mardi 13 mars 2018boutonreservation
TAP POITIERS, 19h30

> Maurice Ravel
Tzigane

> W.A. Mozart
Symphonie Concertante pour violon, alto et orchestre K 364

> Gilbert Amy
Après… Ein’Es praeludium pour orchestre à cordes et deux cors

> Felix Mendelssohn
Symphonie n° 4 en la majeur « Italienne » op. 90

Orchestre de chambre NOUVELLE-AQUITAINE
Jean-François Heisser, direction
Augustin Dumay, violon
Miguel da Silva, alto

 

RESERVEZ
http://www.tap-poitiers.com/ravel-mozart-amy-mendelssohn-2195

 

 

Mendelssohn Felix-MendelssohnDe fait, Assurément après la Sonate de Ravel et la Symphonie Concertante de Mozart, c’est bien l’Italienne de Mendelssohn qui est la clé de voûte du programme présenté par le TAP Poitiers ce 13 mars 2018, à 19h30. La Symphonie n°4 en la majeur dite « Italienne », incarne bien cet optimisme lumineux qui caractérise l’écriture de Mendelssohn. Sa gestation dure 3 années (1830-1833), amorcée lors d’un séjour à Rome. Dans les vertiges antiques et la riante nature, le compositeur décèle les manifestations enivrées de la Nature primordiale et réconfortante, exaltante aussi pour son esprit doué d’analyse et d’observation. Mendelssohn crée lui-même sa 3è Symphonie en mai 1833, à Londres, dirigeant la Société Philharmonique, commanditaire de la partition. Son développement en quatre mouvements est clair, efficace, équilibré… Pleinement romantique et de la première génération, Mendelssohn, né en 1809 à Hambourg se montre très réceptif aux paysages instrumentaux dont il sait capter la profondeur méditative et l’ivresse palpitante ; ainsi l’auditeur sera surtout séduit outre la motricité haletante et bondissante de la course du premier allegro, par la ballade de l’Andante qui suit, conçue comme une rêverie d’un promeneur solitaire, avant que le très subtil 3è mouvement, ou Scherzo, noté « con moto moderato » (en la majeur, la tonalité principale de la Symphonie), n’affirme son sublime trio central, après la sonnerie des cors majestueux et nobles : le climat enchanté qui s’y déploie annonce directement la poésie fantastique du Songe d’une nuit d’été.

 

 

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