TOURS, Opéra. Les 30, 31 mars 2019 : CHARLIE CHAPLIN : Les Lumières de la ville / City Lights (1931). Alors que Chaplin était plongé dans la conception de son film muet LES LUMIÈRES DE LA VILLE, Hollywood enclenchait sa révolution du cinéma sonore. Après des mois de réflexion, il décide tout de même de finir son film en y ajoutant une partition musicale. Le film mélodramatique est reconnu comme étant un des meilleurs films de Chaplin, combinant le pathos, le burlesque et la comédie. C’est un hommage à l’art du langage corporel. Encore proche du cinéma muet, le film de 1931 comprend des intertitres et une bande musicale qui accompagne, articule et commente l’action filmée. Le regard de Chaplin tort le cou aux bienséances sociales. En pleine crise américaine (Krach boursier de 1929), avant que des lois puritaines ne censurent certains mots ou thèmes, jugés « inconvenants » à la moralité sociale, Chaplin réalise son long métrage avec une liberté de ton et une poésie satirique, franche et audacieuse. Le génie de Chaplin tient à la simplicité du scénario qui prend pour héros un pauvre mendiant sans le sou Charlot ; mais il a un cœur pur et croise de nombreux personnages fantasques, plutôt superficiels. Chaplin écrit l’histoire mais aussi la musique de son film.
Charlie est Charlot, poète, funambule, amoureux
Chaplin met en scène les tribulations d’un vagabond (surpris en pleine inauguration d’une nouvelle statue (« la paix et la prospérité ») où il avait élu domicile pour dormir. Le sdf erre dans les rues de la ville, rencontre une jeune fleuriste aveugle dont il tombe amoureux… le réalisateur et acteur (qui joue le rôle du vagabond un brin poète à la mine rêveuse, parfois loufoque : nombreux gags) évoque la vie citadine des petites gens, des miséreux qui tentent bon an mal an de survivre…
Puis le vagabond sauve du suicide un homme porté sur l’alcool, plutôt fortuné, désespéré depuis que sa femme l’a quitté… Les deux hommes habillés en frac rejoignent une boîte de nuit, puis se séparent car le milllionaire fantasque, devient amnésique à jeun et ne se souvient pas de celui qui lui a pourtant sauvé la vie.
Redevenu saoul, l’homme fortuné propose au vagabond Chaplin de rejoindre une partie où ayant avalé un sifflet, notre héros empêche un chanteur d’opéra d’interpréter son air (gag du hoquet siffleur).
Charlie vagabond (Charlot) devient ensuite boxeur, dans des paris truqués, puis après moult avatars, finit étalé, assommé par son propre gant. Charlot retrouve alors son ami riche, mais celui ci lunatique l’entraîne dans une série de quiproquos qui emmène Charlot en prison. Cependant le vagabond a réussi à aider sa jeune Dulcinée aveugle, qui désormais grâce à l’argent qu’il lui a remis, a recouvré la vue, acheté une nouvelle boutique et attend son bienfaiteur…
Les mois passent, c’est l’automne. Charlot plus pauvre que jamais, erre dans les rues de la ville. Tombe sur la devanture de la boutique : celle dont il était épris comprend qu’il est son sauveur.
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LES LUMIÈRES DE LA VILLE
(titre original City Lights)
Film et musique de Charlie Chaplin
Samedi 30 mars – 20h00
Dimanche 31 mars – 17h00
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http://www.operadetours.fr/charlie-chaplin-30-31-mars
Comédie – États-Unis – 1931
Musique de Charlie Chaplin, restaurée par Tim Brock
Durée : 1h20mn
Distribution :
Charlie Chaplin
Virginia Cherill
Florence Lee
Harry Myers
Direction musicale : Gwennolé Rufet
Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours
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Billetterie
Ouverture du mardi au samedi
10h30 à 13h00 / 14h00 à 17h45
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Grand Théâtre de Tours
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