Jacques Ibert (1890-1962) déclarait volontiers qu’il n’aimait rien tant que voyager. Il allait jusqu’à dire qu’il se serait fait marin s’il n’avait pas été musicien. S’il n’a pas voyagé sur les mers autant qu’il l’aurait fait dans une autre vie, il a fait de la musique sa manière de voyager. Les titres de ses œuvres en témoignent...
C’est un vrai coup de poker que l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg a tenté en programmant cette Troisième Symphonie de Gustav Mahler (1860-1911) pour son concert d’ouverture de la saison 2009-2010. Œuvre trop rare, réclamant une débauche de moyens et un courage artistique certain. Œuvre sauvage aussi pour le musicien qui tenterait de l’apprivoiser, à l’image de sa thématique liée à la nature si chère à Mahler.
L'Orchestre Philharmonique de Strabourg au Pays des Soviets... Depuis quelques années dans nos sociétés la mode est à la nostalgie, au « vintage » comme on dit plus communément. Bref à le recherche d’un passé glorieux qui jadis habitait l’imaginaire collectif des plus jeunes et la réalité de nos parents et grands parents. Il faut sûrement y voir là le symptôme d’une époque où tout va toujours plus vite...
Il est de coutume maintenant que l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, une fois l’an, invite une formation dite « baroque » le temps d’un concert. L’année passée, pour notre plus grand malheur musical, Philip Pickett s’était livré, disons le clairement, à un massacre en règle... Qu'allaient offrir Paul McCreesh et ses Gabrieli consort & players dans le masque mythologique, Acis et Galatée?
Amicalement vôtre ? A la lecture de ce titre, plus d’un a dû repenser à cette fameuse série des années 70 où l’on voyait sur nos écrans le tandem Brett Sinclair-Danny Wilde à l’action. Deux gentlemen réunis pour la bonne cause. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce nouveau concert de l’OPS nous en offrit une nouvelle mouture.
Hugh qui ? « Ce soir, nous allons au concert, c’est Hugh Wolff qui dirigera. » Presque immanquablement, votre interlocuteur vous regardera étonné. Il faudra que vous esquissiez la carrière du chef que si peu connaissent. Américain, né à Paris en 1953, il est chef associé à Washington, au National Symphony Orchestra que dirige alors Msistlav Rostropovitch ...
Il est des œuvres qui touchent le cœur des hommes comme peu savent le faire. Elles donnent lieu à des instants d’une rare intensité, mêlant une impression de temps suspendu à un parfum d’éternité. Un Requiem Allemand de Johannes Brahms (1833-1897) est assurément une d’elles. Un requiem « humain », c’est ainsi que Brahms qualifiait son œuvre...
La vie est parfois faite de ces petits riens qui au final donnent les plus grands bonheurs. Comme par exemple un concert plein de ferveur dans un écrin de rêve entre le pourpre et l’or d’une salle majestueuse aux colonnades à perte de vue. C’est peu en apparence mais quand la magie opère, il en devient presque inoubliable.
Strasbourg en fête ! Du 14 au 23 novembre à l’occasion de la manifestation « Orchestre en fête », la ville pullula, le temps d’une semaine, de concerts de toute sorte. Avec cette volonté affichée depuis quelques années de la part de l’orchestre strasbourgeois d’aller à la rencontre de tous les publics, initiés ou pas
Nancy la belle endormie. Ce concert est pour nous l’occasion de rétablir une injustice et de donner un coup de projecteur sur une formation oubliée : l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy.