Lucio Silla est un ouvrage marquant dans la carrière lyrique de Mozart. Il s’agit de son dernier opéra écrit en Italie, pour le Teatro Regio Ducale de Milan, qui lui avait déjà commandé, Mitridate, créé le 26 décembre 1770. Le succès de cet opéra seria précédent fut tel que le jeune compositeur de… 14 ans, se vit commandé un second seria, Lucio Silla pour le 26 décembre 1772.
L’essor des cds consacrées aux opéras de Vivaldi dévoilant un tempérament inestimable de la scène, indique indiscutablement un égal de Haendel. Pourtant, les théâtres d’opéras demeurent frileux à monter une production d’un opéra Vivaldien. C’est pourquoi, ce Bajazet programmé à Montpellier, dans le cadre du festival de Montpellier et Radio France est un événement incontournable de cet été 2006.
Empereur miséreux, bouffon loufoque et même lâche dans la vision de Shakespeare, Falstaff sur la partition de Verdi, synthétise les facettes de l'humanité : cynisme et enchantement. Double aspect porté sur la scène de l'Opéra Bruxellois par le metteur en scène, Willy Decker.
Aux côtés du dramaturge, l’œuvre du chef d’orchestre représente une part active dans la vie de Benjamin Britten. Ses propres annotations qui suivent son audition des concerts auxquels il assistent et que d’aucun trouverait aujourd’hui légendaires au regard des chefs écoutés : Furtwängler, Beecham, Strauss,…-, dévoile une insatisfaction
L’enfant a la révélation de la musique lorsqu’à onze ans, en 1924, il écoute au concert la suite pour orchestre The Sea de Franck Bridge. Cette écoute décide de son avenir : il sera compositeur. Auprès de Bridge, son professeur, le seul véritable dont il reconnaît l’influence, l’adolescent s’initie aux styles des auteurs du XX ème, à ceux du XIX ème avec une affection avouée pour Elgar
Il fut l’un des compositeurs anglais du XX ème siècle les plus originaux. La force des œuvres de Benjamin Britten, en particulier ses opéras, se révèlent à chaque fois davantage au moment des représentations : solitude de l’homme, marginalisé par un ordre social intolérant ; désillusion et cynisme, mal-être et désenchantement, autant de motifs récurrents qui imposent le regard moderne d’une œuvre qui pourtant sait préserver sa part de poésie.