Bien que souvent attachante, la vision de Salonen, essentiellement lumineuse et colorée, sereine et épurée, explore-t-elle réellement les profondeurs de l’écriture sibélienne ?
Voici l’événement symphonique de la rentrée : l’intégrale des Symphonies de Jean Sibelius par l’un des plus brillants chefs finlandais d’aujourd’hui, Esa-Pekka Salonen, par ailleurs directeur musical du Los Angeles Philharmonic Orchestra.
En mars 2000, les représentations en concert de Pelléas et Mélisande sous la direction de Bernard Haitink, avaient enthousiasmé le public de la Capitale Française. Depuis cette date, la direction de Radio France souhaitait renouveler l’expérience, dans la fosse cette fois. De là, les cinq représentations de juin 2007.
Pour tout amoureux de la musique de Jean Sibelius, Paavo Berglund est une légende. Défenseur acharné et amoureux du Finlandais, il a gravé pour le disque trois intégrales remarquables de ses symphonies. En ce soir du 1er juin, il revenait à Paris pour diriger la Quatrième avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Une soirée attendue avec curiosité et impatience !
A Paris, à partir de septembre 2007, comment s'articulent les programmations nouvelles, quels sont les concerts à ne pas manquer ? Quelle est la place réservée au répertoire français ? Continue-t-il d’être moins joué que la musique germanique ? Analyse des programmations annoncées par le National de France (ONF), le Philharmonique de Radio France... Premier bilan.
Le répertoire d’Ernest Ansermet compte près de 300 œuvres, qu’il a en grande partie enregistrées. Il a connu toutes les techniques d’enregistrements, de l’ère acoustique à la stéréophonie mais cela n’aurait rien changé sans un véritable intérêt de sa part pour les progrès dans la retransmission du son. Il commence à enregistrer dès 1916
La Saison symphonique 2007 / 2008. A Paris, à partir de septembre 2007, quels sont les concerts à ne pas manquer ? Quelle est la place réservée au répertoire français ? Continue-t-il d’être moins joué que la musique germanique ? premier bilan.
Le programme dirigé par Maestro Muti, qui allie le Concerto pour clarinette en la majeur de Mozart à la Messe Solennelle de Berlioz, de 1824, retrouvée en 1991, peut sembler a priori étrange mais le résultat est tout simplement prodigieux.
20 février 1969 : Ansermet décède. Le 18 décembre de l’année précédente, il a donné son dernier concert au cours duquel se manifestent les symptômes du mal qui va l’emporter quelques semaines plus tard. Ses obsèques sont celles d’un héros national. Ansermet a été l’initiateur le plus important de la vie culturelle de son pays pendant plus de cinquante ans.
Ah la formidable épopée des Ballets Russes ! Josep Pons a dirigé en effet deux de leurs plus grands succès : Petrouchka (1911) et Le Tricorne (1919), deux partitions extrêmement complexes, virtuoses, qui fourmillent de couleurs crues, chamarrées et étincelantes, et de figures rythmiques très incisives.