Entreprise louable à son départ: l'Opéra de Stuttgart commande à 4 équipes de metteurs en scène différents la réalisation scénique d'un Ring qui s'annonce, entre 2002 et 2003, dépoussiéré voire audacieux.
Le violon d'Oistrakh n'est pas rebelle, comme le fut le violoncelle de Rostro. Il se concentre exclusivement sur l'intensité, la couleur et la pureté du son. Un éclat lumineux, une ligne somptueuse qui continuent encore aujourd'hui de resplendir avec une indéfectible vérité...
Combinaison gourmande et rencontre orale avec Messiaen, Grisey, Murail et Boulez, visiblement inspirés par la magie et l'électricité du rythme et de la périodicité. "Sous l’impulsion du slam, traversez différents espaces-temps où le rythme, synonyme de changement et division chez Messiaen, devient « respirations » chez Grisey, se transforme en « souffle » poétique chez Murail, pour se métamorphoser en une « ondulation sonore » chez Boulez.
En diseur et en sculpteur du mot comme de sa résonance musicale, le baryton Christian Gerhaher, émule de Dietrich Fischer-Dieskau propose sur la scène de La Monnaie de Bruxelles, un (premier) récital de lieder, de Mozart, Beethoven, à Pavel Haas et Mahler. Chez Mahler, l'interprète souligne la double inspiration, populaire et savante, qui éclaire de façon originale les cycles chantés, Kindertotenlieder (1904) et Knaben Wunderhorn...
Si la révolution baroqueuse, depuis 40 ans à présent, d'un feu défricheur intact, a ré-exhumé nombres d'oeuvres jusqu'alors méconnues, remis au goût du jour, le style et la manière de compositeurs totalement oubliés, le champs des découvertes reste à peine entamé... En retrouvant la sonorité des 24 Violons du Roi, institution phare du Grand Siècle à l'époque de Louis XIV, Patrick Cohen Akenine, directeur musical des Folies Françoises, indique une nouvelle orientation pour les interprètes explora
Tournage au théâtre, dans les coulisses, pendant les répétitions (du Crépuscule des Dieux), entretiens avec Wolfgang Wagner, petit-fils du compositeur et dernier directeur en titre, avec le chef Christian Thieleman... Surtout documents d'archives évoquant les années honteuses où Bayreuth est le théâtre des nazis et la scène favorite d'Hitler quand Winifred Wagner...
Semaine thématique consacrée à Richard Wagner, du lundi 18 au vendredi 22 août, sur France Musique. Plusieurs concerts et surtout 3 opéras enregistrés lors du Festival de Bayreuth 2008: Tristan, Les Maîtres chanteurs et Parsifal, ainsi que des concerts d’archives mettent l'oeuvre wagnérienne à l'honneur.
Dramma giocoso en deux actes sur un le livret de Jacopo Ferretti, d’après Cendrillon de Charles Perrault, La Cenerentola est l'ultime ouvrage comique, écrit par Rossini pour le public italien. Créé le 25 janvier 1817 au Teatro Valle de Rome, l'action lyrique respecte les codes de bienséances de l'époque: la pantoufle de vair est remplacée par un bracelet: les actrices ne devaient pas exhiber leurs chevilles ni leurs pieds.
Ce Haendel aixois est d'une superbe tenue. Le dernier oratorio de Haendel, Belshazzar, créé au King's Theatre de Londres (1745) a tout du souffle de l'opéra, sans les contraintes et les codes contraignants (aria da capo). Souvent, Haendel préfère la ligne souple de l'arioso et du récitatif accompagné, le rôle de plus en plus important du choeur...
Saxon d'obédience luthérienne, Haendel apprend sous le soleil romain, le feu et la passion des textes catholiques dont la latinité expressives et théâtrales correspond à son tempérament. En témoigne le Motet du Dixit Dominus, écrit sur le psaume 109