Jean-Christophe Keck, chef d'orchestre (atittré des concerts Offenbach de l'orchestre Pasdeloup), compositeur mais aussi musicologue et en particulier passionné par le théâtre de Jacques Offenbach, oeuvre pour la plus juste connaissance des partitions du musicien. Il s'agit comme pour la musique baroque de retrouver les partiques justes, contre les habitudes qui ont dénaturé le propos d'origine et le style réel de l'époque d'Offenbach
Chabrier reste pour le grand public surtout connu pour España (1883) qui fut dans sa carrière le premier succès important, reconnaissant le talent d'un compositeur original, absolument fasciné par la force suggestive de l'orchestre de Wagner. Pourtant, il y eut auparavant, L'Etoile, pur joyau lyrique, dans le genre de l'opéra-comique, aux Bouffes Parisiens le 28 novembre 1877
Créé au Théâtre de Nancy le 1er février 1912, Le Pays repris à Paris sur la scène de l'Opéra-Comique, en1913, y rencontre le public et suscite un réel enthousiasme. Joué ensuite à Genève en 1918, l'ouvrage n'a pas été repris sauf à Reykjavik (Islande) en mai 2006. L'Opéra de Tours remet à l'honneur une oeuvre dense et originale dans sa version intégrale.
Le Conseil général des Alpes Maritimes entend faire partager sa passion de la musique classique. Il embrase les scènes du Palais Acropolis de Nice en y offrant quatre jours de concerts gratuits, du jeudi 1er novembre au dimanche 4 novembre 2007. Festival atypique, hors des lieux traditionnels, l'affiche de "c'est pas classique" est une série de Folles Journées musicales...
40 oratorios recensés à ce jour, font de Antonio Caldara (1670-1736), l'un des compositeurs baroques les plus prolifiques (avant Haendel) dans ce genre musical. Venise cultive l'oratorio.
A la tête des effectifs du Real de Madrid, Jesus Lopez Cobos s'entend à merveille avec les instrumentistes et les chanteurs pour exprimer tout l'éclat et la légèreté de la Zarzuela. Comme le firent ses parents, Placido Domingo, sexa, chante l'ivresse et le lyrisme de Luisa Fernanda...
Deutsche Grammophon sort une première série de titres aux programmes alléchants, comprenant quelques versions indiscutables grâce à l'inspiration de grands interprètes (Schubert par Sinopoli, Poulenc par Osawa, Concerto pour piano de Tchaïkovski par Karajan et Lazar Berman...).
Les télés de septembre semblent s’être donné le mot. Arte et Mezzo diffusent chacune, leur « festival » Beethoven.
Arte ouvre et ferme le « bal », avec un documentaire sur la fortune critique et la récupération politique de la Neuvième Symphonie (le 8 septembre), puis la rediffusion du Concerto pour piano n°4 par Hélène Grimaud,
Sur la scène de la Scala de Milan, en mai 1955, Maria Callas a non seulement ébloui la salle par son éloquente présence scénique qui en fait une actrice géniale, mais elle a fasciné tout autant par la métamorphose de son propre corps. La jeune femme enveloppée d'hier, a fait la place à une sirène élégante dont la beauté plastique, la dignité royale, le maintien naturel sidèrent et captivent à présent tous ceux qui l’approchent.